Avoir des punaises de lit chez soi n’est jamais facile. Cependant, vous pouvez très bien les éliminer avec efficacité. Parmi les solutions d’extermination qui ont déjà fait leurs preuves, il y a l’aspiration, le nettoyage à la vapeur, le traitement à l’insecticide naturel. Cependant, pour obtenir des résultats satisfaisants, n’hésitez pas à contacter un professionnel dès que vous découvrez des signes d’infestation suspects.
Se débarrasser des punaises de lit grâce à un aspirateur
L’aspirateur aide à retirer les punaises de lits
Cet appareil ne tue pas la punaise de lit, mais permet de les attraper pour s’en débarrasser. Lorsque vous nettoyez la poussière qui s’entasse sur vos meubles, l’appareil aspire également les petites bêtes qu’elle cache, dont les punaises de lit.
En effet, pour éviter qu’elles ne se propagent, vous devez mettre le contenu du sac dans un sac-poubelle fermé avec du ruban adhésif. Ensuite, jetez-le dans un endroit éloigné de votre lieu d’habitation ou de votre bureau. Il s’agit d’un moyen facile et sécurisé pour les faire disparaitre. Si vous voulez renforcer votre opération d’extermination, aidez-vous d’un nettoyeur à vapeur.
Tuer les punaises de lit avec de la vapeur chaude
La principale faiblesse de ces bestioles est qu’elles ne supportent pas la température élevée. Profitez-en pour éliminer les puces de lit définitivement. Pour procéder, trouvez un nettoyeur vapeur (à louer ou à vendre) et remplissez son réservoir de vinaigre blanc.
Réglez sa température à 60°C ou plus, et passez-le sur vos meubles. Ne résistant pas à une telle chaleur, les punaises de lit vont périr immédiatement. Cet appareil permet également de tuer les larves et les œufs qui meurent à 50°C. Il s’agit d’un autre moyen d’extermination sécurisé.
Outre l’aspirateur pour exterminer la punaise de lit et la vapeur chaude, n’hésitez pas à les traiter avec des produits naturels. Ceux-ci préservent votre santé de l’intoxication.
Exterminer les punaises de lit avec des insecticides naturels
Huiles essentielles
Pour faire disparaitre ces insectes, vous pouvez également utiliser des insecticides naturels. Essayez, par exemple, d’asperger chaque meuble infesté avec du vinaigre blanc pour les faire fuir. Si cela ne fonctionne pas, saupoudrez-les de terre de diatomée. C’est un produit qui agit par contact c’est-à-dire que lorsque les punaises de lit le frôlent, leur corps se détériore petit à petit. Vous pouvez également les pulvériser avec un mélange d’huiles essentielles de lavande, d’eucalyptus, de menthe poivrée et de girofle.
L’avantage de ces solutions est qu’elles ne présentent aucun danger pour l’environnement, l’homme et les animaux à sang chaud. Cependant, elles ne sont pas toujours efficaces.
Traiter la punaise de lit en faisant appel à un professionnel
Même si les remèdes naturels et les techniques d’extermination mécaniques donnent souvent de bons résultats, leur efficacité est limitée. Si le niveau d’infestation est déjà élevé, ils ne peuvent plus arrêter la prolifération des nuisibles. À ce moment, vous devez faire appel à un exterminateur de puces de lits. Il peut vous aider à faire face aux punaises de lit, car il dispose d’un équipement performant. Celui-ci se compose d’insecticides de classe 3 qui ne sont pas disponibles sur le marché, mais qui éliminent les insectes rapidement. À titre d’information, il faut détenir un certibiocide pour pouvoir les manipuler. Après l’intervention du professionnel, vous pouvez choisir entre garder ou jeter vos mobiliers.
Évitez de jeter les meubles infestés sans traitement et protection
En découvrant que les punaises de lit ont envahi leurs meubles, certaines personnes ont tendance à les jeter immédiatement dans la rue, tandis que d’autres s’empressent de les emmener à la déchèterie. Certes, c’est l’une des meilleures solutions qui permettent de les exterminer, mais elle n’est pas durable puisque les insectes peuvent contaminer le quartier et revenir à la maison. Ils risquent également de créer des désagréments aux personnes qui vont récupérer les mobiliers.
En effet, si vous voulez vous débarrasser des vôtres, traitez-les d’abord. Ensuite, mettez-les dans des emballages hermétiquement fermés de manière à ce que les insectes ne puissent pas s’échapper. Pour les étagères ou les chaises de petite taille, protégez-les avec des sacs-poubelle.
Eradiquer les cafards et les blattes peut s’avérer plus difficile qu’il n’y paraît.
On peut considérer la présence de cafards dans une demeure comme un signe d’insalubrité et de saleté. Elle provoque des impressions désagréables des lieux. Après tout, vous devez admettre que peu importe la beauté et la propreté de la cuisine, le cafard rampant change immédiatement l’impression de ce que vous voyez et vous signale les problèmes de cafards dans la maison. Mais comment se débarrasser des cafards efficacement ? Voici quelques solutions sur le site de notre partenaire produit-cafard.fr
Eradiquer les cafards en utilisant l’acide borique
L’acide borique, une substance que l’on trouve dans des produits comme les détergents pour vêtements et le dentifrice, peut être l’un des meilleurs tueurs de cafards. Malheureusement, il est sujet au déplacement par les courants d’air. Ceux-ci envoient le matériel dans des zones où les enfants et les animaux domestiques peuvent entrer en contact avec lui. Fabriqué en combinant chimiquement le bore et l’eau, l’acide borique est peu toxique pour les humains et les animaux domestiques, mais mortel pour les blattes. Lorsque l’on ne l’utilise pas correctement, l’acide borique perd de son efficacité. On le recommande généralement comme seule méthode pour se débarrasser des blattes. Si le problème d’infestation de blattes ou de cafards persiste, faites appel à une société de désinsectisation.
Seules les entreprises 3D possèdent l’agrément Certibiocide. Seul celui-ci leur permet de se fournir en Gel Goliath, référence sur le marché des gels anti-cafards.
Utiliser la craie insecticide pour éradiquer les cafards
Tout d’abord, on doit tracer à la craie les fissures et les points d’accès à l’eau. Ce produit détruit les cafards, et il est bon marché. Le mode d’emploi indique que la craie est sans danger pour les animaux. Mais on doit néanmoins l’utiliser avec précaution quand on a des animaux de compagnie.
La craie est un outil assez efficace pour combattre les blattes, mais c’est aussi le plus dangereux. On ne doit jamais l’utiliser à proximité des aliments. La plupart des craies insecticides sont de fabrication chinoise. Les États-Unis et de nombreux pays européens ont interdit ces modèles chinois car ils ne respectent pas les normes en vigueur. Si vous décidez toujours d’utiliser de la craie après nos avertissements, faites attention.
Peu importe la craie que vous utilisez, elles fonctionnent toutes plus ou moins de la même façon. Vous marquez toutes les fissures dans vos murs et tuyaux et tout autre endroit que vous soupçonnez d’être des points d’entrée de cafards. Il ressemble à des traces de craie normales, mais contient des ingrédients toxiques qui ont un effet prolongé et peuvent tuer un cafard en quelques jours. L’impact toxique reste dans le mois qui suit.
La craie peut réduire considérablement le niveau d’infestation de blattes. On le conseille par contre dans les cas graves. Cependant, si vous avez des animaux de compagnie, essayez d’en minimiser l’utilisation. Vous pourriez les mettre en danger.
Faire appel à un professionnel de la lutte antiparasitaire
Recourir aux services d’un spécialiste en lutte antiparasitaire pour traiter une infestation de cafards peut accroître la sécurité, offrir une approche plus efficace pour se débarrasser des blattes et fournir une solution continue pour lutter contre les blattes. Il élimine également le besoin d’avoir des pièges éparpillés dans votre maison.
Le nid primaire du frelon asiatique correspond à la première phase du développement du nid du Vespa velutina.
Le nid primaire, première étape
Dès que les températures se réchauffent au printemps, et arrivent à 13 ou 14 degrés, les gynes (femelles fécondées à l’automne précédent) sortent de leur hibernation. Pendant quelques jours, elles vont ensuite se mettre à rechercher du sucre et des protéines, avant de constituer un nid primaire.
Le nid primaire sera une petite boule constituée de cellulose, où la femelle pondra ses premiers œufs. Ceux-ci se changeront en larves pour enfin donner naissance aux premières ouvrières, environ 6 semaines après si la température le permet, et si aucun prédateur ne vient condamner la colonie.
L’homme peut aussi détruire le nid primaire, car il est souvent placé à des endroits accessibles et assez visibles (encadrement de porte ou de fenêtre, garage, poutre de loggia ou de terrasse, etc…) Au fur et à mesure, le nid primaire va grossir.
Le nid primaire va se fermer: construction d’un boule
Alors, la future reine frelon commence par fabriquer un petit cordon de cellulose, auquel elle rajoute une première alvéole. Elle pondra ici son tout premier œuf. Chaque jour, elle continuera à fabriquer plus d’alvéoles dans lesquelles elle s’empressera de pondre d’autres œufs. A partir de la quatrième alvéole, elle fabriquera une petite boule, ouverte sur le dessous. Ce sera une protection pour ses larves. Cette boule aura une taille de 5 à 6 cm de diamètre.
La reine commence par le petit cordon qui permettra au nid de rester accroché
Ensuite, elle attaquera la construction de plusieurs épaisseurs de cellulose à l’extérieur de cette boule. Plus robuste mécaniquement, cette conception permettra aussi une isolation thermique meilleure, grâce à l’air emprisonné entre les couches de cellulose. L’œuf se transformera alors rapidement en larve. Ensuite, il faudra que la femelle frelon puisse la nourrir les larves très régulièrement (plusieurs fois par jour), avec des protéines d’insectes ou de viande seulement.
Le nid primaire est maintenant fermé. La boule est constituée
Au bout de 20 à 25 jours (tout dépend de la température), la larve est prête à s’operculer. Elle fabrique alors à l’entrée de son alvéole, une opercule sous laquelle elle va se transformer en frelon adulte. Le procédé qui l’amènera à devenir une nymphe durera entre 20 et 25 jours de plus. Elle mettra des pates, des ailes, et les yeux apparaitront. Un frelon asiatique adulte et naîtra après avoir déchiré l’opercule avec ses mandibules. La frelon pourra alors sortir, et prendre son envol. Ce seront des femelles qui deviendront ouvrières et gardiennes de la colonie. Chaque jour pendant les premiers jours, un frelon asiatique naîtra, puis le rythme s’accélèrera. Le nid grossira de plus en plus vite.
Et après le nid primaire?
On ne parlera alors plus de nid primaire. Tout va maintenant aller plus vite. Comme il y a de plus en plus d’ouvrières, la reine pourra consacrer son temps à la ponte des œufs. Les ouvrières prendront le relai quand à la chasse des insectes et le nourrissage. Elles s’occuperont aussi de la fabrication du nid avec de la cellulose qu’elles iront chercher sur les feuilles ou des écorces d’arbres. Les guerrières s’occuperont aussi de surveiller et de défendre le nid contre la moindre menace. Attention aux piqures…
Gros nid primaire = danger
Puis-je détruire le nid moi-même ?
Vous pouvez tenter de détruire vous-même un nid primaire de frelons asiatiques. Cependant, cette tache peut s’avérer dangereuse.
Dans la panique, vous risquez à la fois la chute et la piqure.
Cette espèce est souvent mentionnée par les propriétaires de chiens. La chenille processionnaire est l’un des insectes les plus dangereux pour ces derniers. Notamment, elles constituent une menace réelle et ont causé la mort de nombreux chiens et autres animaux. Les chenilles processionnaires du pin peuvent également attaquer les humains en provoquant des démangeaisons et des éruptions douloureuses. De plus, les réactions allergiques liées à leur contact peut entraîner un choc anaphylactique fatal violent. Dans un tel cas, contactez d’urgence le Centre Antipoison.
La chenille processionnaire est une chenille urticante et dangereuse
Pour plus d’informations sur ces insectes dangereux, découvrons ici plus de détails les concernant.
La chenille processionnaire, qu’est-ce que c’est ?
On les appelle les chenilles processionnaires du pin. Il est probable que vous les ayez déjà vues, marchant en longue file sur le sol à proximité d’un pin ou d’un cèdre. Ce spectacle naturel attire non seulement l’attention des humains mais aussi celle des chiens. Les plus curieux peuvent même mourir en essayant de voir le goût de ces drôles de créatures. Les chenilles sont présentes toute l’année, mais ce n’est que de Mai à Juillet qu’elles croisent les chemins des humains et de leurs animaux domestiques.
Au début du printemps, la hausse des températures déclenche l’instinct qui les pousse à se mettre sous terre. Les chenilles descendentde leur nid et marchent sur le sol à la recherche d’un endroit pour s’enterrer. Ensuite elles fabriquent une chrysalide dont elles sortiront en juillet sous forme de papillons de nuit. Elles marchent en procession (d’où leur nom) menée par une femelle et seraient une proie facile pour les prédateurs à ce stade si elles n’étaient pas venimeuses et urticantes.
Leur répartition géographique
La chenille processionnaire du pin est typiquement méditerranéenne et on la trouve partout en Espagne, au Portugal, en France, en Italie, dans les zones côtières de la Grèce, de la Turquie, de la Syrie, du Liban, de la Palestine, d’Israël, de l’Égypte, de la Libye, de la Tunisie, d’Alger et du Maroc, ainsi que dans certaines régions d’Allemagne, de Suisse, de Hongrie et de Bulgarie. En été, les papillons de nuit dela chenille processionnaire du pin apparaissent. Ils s’accouplent alors et la femelle pond ses œufs sur les feuilles des arbres. Les chenilles éclosent en 30-40 jours.
Nous rencontrons aussi évidemment la chenille processionnaire sur nos territoires régionaux. Si vous rencontrez ce genre d’insectes nuisibles, vous pouvez nous contacter:
Les dommages que peuvent créer les chenilles processionnaires
En hiver, les chenilles processionnaires se nourrissent des feuilles des pins et des cèdres, ce qui provoque le dessèchement des feuilles et leur chute au sol. Les dégâts les plus importants se produisent entre la fin de l’hiver et le milieu du printemps, lorsque les chenilles sont les plus grandes et les plus affamées. La défoliation provoque rarement la mort des pins et encore moins des cèdres. Cependant elle les affaiblit considérablement et facilite une attaque ultérieure par d’autres parasites et maladies. Ainsi, les petits pins peuvent se dessécher. L’aspect esthétique des jardins est gâché.
Également, la chenille processionnaire du pin est dangereuse pour les animaux domestiques curieux comme les chiots et même les humains s’ils touchent, reniflent ou lèchent un nid ou un abri tombé. Les chenilles ont des poils urticants. Si les animaux les touchent, ils peuvent produire les symptômes suivants : Inflammation des lèvres, de la bouche et de la région générale de la tête.
Les solutions aux chenilles processionnaires
Notre partenaire Aquitaine 3D basé à Ciboure au Pays Basque, nous présente dans deux courtes vidéos les solutions efficaces contre les chenilles processionnaires.
Les pièges à phéromones limitent la prolifération et le développement des colonies de chenilles.
Les pièges attirent les papillons mâles à partir de juin et limitent la reproduction.
L’enlèvement des cocons de chenilles processionnaires s’effectue avec un échenilloir.
Une fois retirés jusqu’à une hauteur conséquente, les cocons sont brûlés sur place pour éviter la dissémination des insectes.
Enfin, une mesure complémentaire très efficace est la pose d’éco-pièges à chenilles processionnaires autour des troncs de pins. A la descente, les chenilles sont dirigées par un rail vers un sac où elles seront collectées. Elles seront ensuite brûlées.
Protéger les abeilles de nos jardins est très important. Découvrez les gestes simples à réaliser pour venir en aide aux butineuses et à leurs colonies.
L’abeille domestique est un insecte essentiel à l’équilibre des écosystèmes. Cependant les populations d’abeilles sont mises à mal par les activités humaines depuis le début de l’ère industrielle. Le phénomène de disparition des abeilles s’accélère en outre sur l’ensemble de la planète. Il est donc urgent de trouver des solutions pour préserver et protéger les abeilles. L’abeille est d’autant plus importante qu’elle est une butineuse acharnée. C’est notamment grâce à elle que l’homme peut consommer des fruits, légumes et autres denrées liées à son travail de pollinisation.
Plusieurs actions peuvent donc être menées à différents niveaux pour la protection des abeilles.
Semer des fleurs mellifères pour protéger les abeilles
Si vous disposez d’un jardin, il conviendra en premier lieu de semer des fleurs si vous voulez protéger les abeilles Mais pas n’importe quelles variétés de fleurs. Privilégiez les fleurs mellifères, celles dont les abeilles viendront récolter le nectar et le pollen.
Pourquoi des fleurs pour protéger les abeilles ?
En privilégiant les arbres fruitiers, ainsi que les arbustes à fleurs, vous favoriserez la présence de tous les insectes pollinisateurs. Cela se traduira par un meilleur équilibre de l’écosystème. Vous aurez alors le bonheur de voir des abeilles domestiques (Apis mellifera), des bourdons (Bombus), des grosses abeilles noires aux reflets bleus (Xylocope) toutes sortes d’abeilles solitaires. Les guêpes et les mouches sont également des espèces pollinisatrices.
Les plantes et fleurs les plus intéressantes pour attirer les abeilles sont celles qui produisent des fleurs de manière abondante. L’important est aussi de leur fournir des fleurs de manière régulière tout au long de l’année. La présence de ces fleurs permettra la fabrication du miel par les ouvrières. Le miel issu de pollens diversifiés sera de meilleure qualité pour nourrir les abeilles.
Quelles fleurs pour aider les abeilles ?
La diversité des fleurs avant tout
Les arbres à fleurs : les robiniers (que l’on appelle à tort acacia), les fruitiers (pruniers, amandiers, cerisiers), les châtaigniers. Mais également les citronniers et les agrumes en pots, les haies fleuries avec des variétés locales. (Viornes, aubépines, sureau, prunelier, etc…)
Les plantes aromatiques : les lavandes, romarins, thyms, sauge, menthe, etc…
Toutes les plantes fleuries hivernales : la bruyère, la primevère, le perce-neige
Les plantes qui fleurissent au printemps : le trèfle, la bourrache, la pâquerette, la violette, la pensée, le pissenlit
La majorité des fleurs estivales : coquelicot, marguerite, géranium
Les plantes automnales : tournesol, maïs, courges et plantes de potagers
Les plantes grimpantes : lierre, chèvrefeuille, glycine, mais aussi jasmin d’hiver
L’idéal sera d’avoir une continuité de la floraison au cours des saisons. De façon à ce que les abeilles aient en permanence du pollen et du nectar.
La vision de l’abeille se fait en trois couleurs : vert, bleu et violet. En règle générale, les fleurs de ces trois couleurs ont la capacité visuelle supérieure pour attirer les butineuses.
Une abeille qui butine une fleur de lavande
Privilégiez certaines couleurs de fleurs
Les abeilles ont une vision trichromatique, ce qui leur permet de distinguer les couleurs bleues, vertes et violettes avec une grande précision. Cela les aide donc à repérer les fleurs avec des couleurs vives et attractives, ce qui les incite à butiner.
En plantant des variétés de fleurs de ces teintes dans votre jardin, vous créez un environnement accueillant pour les abeilles. Les couleurs vibrantes des fleurs peuvent les attirer. Cela peut donc stimuler leur activité de butinage et les aider à collecter du nectar et de la poussière de pollen pour leur colonie. De plus, en fournissant aux abeilles des sources de nourriture abondantes, vous pouvez aider à renforcer leur santé et leur bien-être.
En fin de compte, en vous efforçant de créer un jardin accueillant pour les abeilles, vous pouvez les aider à faire face à leurs défis environnementaux et à conserver leur population.
Installer une ruche
Si vous avez quelques connaissances en apiculture vous pouvez donc facilement installer une ruche dans votre jardin.
Sinon, vous pouvez vous former à l’apiculture de loisir dans les ruchers école de votre département. Vous trouverez aussi matière à apprendre auprès d’associations locales, ou en ligne sur internet.
Si vous n’y connaissez rien ou que vous n’avez pas le temps de vous en occuper, certaines associations, telles que J’Essaime Ma Planète, pourront venir installer la ruche chez vous. Des apiculteurs référents viendront faire le suivi des colonies, vérifier la santé des abeilles. Ils s’occuperont de la lutte contre les varroas. Ces parasites de l’abeillefragilisent les colonies à certaines périodes de l’année. Les apiculteurs favoriseront l’essaimage pour une multiplication naturelle de l’essaim.
Installer un hôtel à insectes sera également très utile pour accueillir toutes sortes d’insectes. Plus vous aurez de biodiversité au jardin, plus l’écosystème sera résilient. Les populations d’abeilles en particulier seront installées durablement.
Ne pas utiliser de pesticides ni de produits chimiques (engrais)
Les abeilles sont très fragiles et très sensibles à tous types de poisons. Préférez ne pas utiliser d’engrais ni de pesticides. Sinon vous risqueriez de fragiliser les populations locales d’abeilles domestiques ou solitaires.
Pour désherber, privilégiez les méthodes manuelles de coupe ou d’arrachage. N’utilisez plus d’herbicide ou de débroussaillant.
Pour lutter contre les ravageurs, misez sur le long terme et favorisez les équilibres naturels dans votre jardin. Travaillez donc dans l’esprit de la permaculture ou de la biodynamie.
Ne plus tondre sa pelouse
Il existe aussi un moyen plus efficace et moins onéreux que de semer des graines ou planter des mellifères. C’est la suppression de la tonte de certaines parties du jardin. Et tant pis si les voisins vous font des remarques…
Le premier avantage est bien sûr le gain de temps. Le fait de ne plus tondre permettra aussi aux fleurs les plus adaptées de se développer seules. Vous aurez la surprise de voir apparaitre du trèfle, des orchidées sauvages, et toutes sortes de fleurs très intéressantes pour les abeilles. Avec un peu d’entrainement, de connaissance et d’habitude, vous pourrez favoriser certaines espèces au détriment d’autres, moins intéressantes en termes de pollinisation.
Un jardin laissé en jachère, où poussent les pâquerettes
Acheter et consommer des miels locaux pour protéger les abeilles
En consommant des produits issus des filières locales d’apiculture, vous permettez aux professionnels de votre région, de votre village de continuer à exercer ce beau métier. Pour cette raison, vous continuerez longtemps à voir sur vos fleurs, les abeilles qui ont fabriqué le miel, la propolis, le pollen ou la gelée royale que vous avez achetée au marché.
Les apiculteurs protègent les abeilles
Parrainer une ruche
Certaines associations proposent de parrainer des ruches. Elles offrent un abri sûr pour les colonies d’abeilles. Certaines associations comme J’Essaime Ma Planète met à disposition des ruches gratuitement. Ces ruches ne servent pas à l’apiculture directement, pour la conception du miel ou des produits d’apiculture. Ce sont des ruches dans lesquelles le processus d’essaimage naturel des abeilles sera encouragé.
En plus de fournir un abri pérenne, ces colonies « pépinières » servent à terme, à faire augmenter le cheptel local en insectes pollinisateurs.
J’Essaime Ma Planète offre à l’écosystème un apport d’abeilles raisonnable et maillé sur un territoire. Attention à certaines autres initiatives qui amènent trop d’abeilles d’un coup au même endroit. Trop d’abeilles domestiques sur un territoire mettent en péril les variétés solitaires ou autochtones.
Laisser de l’eau à disposition l’été pour protéger les abeilles. L’abreuvoir à abeilles.
En période sèche et chaude, surtout l’été, il sera très utile pour les abeilles de bricoler un coin où elles pourront venir boire. Une réserve d’eau peu profonde, dans laquelle on laissera tremper des branchages ou des objets sur lesquels elles pourront marcher et venir boire. L’eau sera remplacée régulièrement pour éviter aux moustiques d’y pondre et à leurs larves de s’y développer.
Protéger les abeilles des frelons asiatiques
Un nid de frelons asiatiques placé proche d’une ruche est très néfaste. Le Vespa velutina est un insecte invasif arrivé en France en 2004 et responsable de la disparition de beaucoup de ruches chaque année.
Les moyens de lutte sont en général moyennement efficaces, mais utilisés de façon complémentaire, ils permettent de limiter l’impact de ce prédateur d’abeilles.
Le signalement des nids de frelons asiatiques à votre mairie ou auprès du Muséum National d’Histoire Naturelle, qui a la vocation de recenser les invasions sur les différents territoires.
Ne pas faire détruire un essaim d’abeilles s’il ne présente pas de danger immédiat
Si le nid ne représente pas de danger immédiat, laissez-le vivre en paix et prenez-en soin. Les nids qui s’installent spontanément (ils résultent d’une division naturelle d’un essaim naturel ou d’élevage), sont souvent bien plus robustes. Ils s’adaptent mieux aux contraintes et aux dangers qui les menacent.
Si l’essaim est mal placé et qu’il doit être déplacé, appelez un apiculteur ou une association locale qui se fera un plaisir de venir récupérer les abeilles.
En cas de danger important, et seulement si la récupération est impossible techniquement, appelez une société de désinsectisation. Certaines entreprises comme ALLO FRELONS compensent systématiquement les destructions d’essaims par une création de nouvel essaim placé dans une ruche. En 2021 cette entreprise a placé 45 ruches pour le captage d’essaims naturels et la création d’essaims issus de récupération d’essaimages.
Mettre l’abeille au centre des discussions
Vous agissez au quotidien pour les abeilles ? C’est très bien. Parlez-en autour de vous. Cela aura un effet décuplé car vous montrerez l’exemple, et d’autres personnes pourront s’inspirer de vos idées et de votre expérience.
Plus on est nombreux à agir, et plus l’impact sur le territoire est important.
Il sera important d’avoir enfin un poids politique, en signant des pétitions pour les causes touchant l’abeille, ainsi qu’en parlant aux élus locaux dès que l’occasion se présente.
Lutter du mieux possible contre le frelon asiatique
Le frelon asiatique est un ennemi redoutable pour les abeilles car il peut les décimer en peu de temps. Il est capable de tuer plusieurs abeilles à la fois grâce à sa puissance physique et à son comportement agressif. De plus, son endurance remarquable lui permet de voler sur de longues distances sans s’arrêter, ce qui lui donne un avantage sur les autres prédateurs.
La perte de colonies d’abeilles peut avoir de graves conséquences sur l’environnement, car les abeilles jouent un rôle crucial en tant que pollinisateurs. Elles aident à fertiliser les plantes, ce qui assure la reproduction de nombreuses espèces végétales et contribue ainsi à la biodiversité.
Lutter contre le frelon asiatique est donc crucial pour la survie des populations d’abeilles et pour préserver la santé de l’environnement. Il est important de mettre en place des moyens pour freiner la propagation de cet ennemi des abeilles, tels que:
la capture et la destruction de nids,
la mise en place de systèmes de protection pour les colonies d’abeilles,
la sensibilisation de la population à la menace que représente le frelon asiatique.
Conclusion
Quoi qu’il en soit, tous les moyens pour protéger les abeilles doivent être pris. A l’échelle locale comme internationale.
Le salut des abeilles viendra à la fois des consommateurs qui choisiront de consommer autrement, des grandes firmes qui proposeront des produits plus respectueux des écosystèmes, mais aussi des politiques qui devront prendre les décisions adéquates.
En attendant, l’abeille est en danger. Entre le réchauffement climatique, l’utilisation des produits phytosanitaires en agriculture, l’arrivée sur les territoires d’insectes prédateurs invasifs, le développement des parasites, l’abeille devra être au centre de toutes les attentions si on veut continuer à la voir butiner les fleurs de nos jardins.
“Si les abeilles disparaissent de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quelques années à vivre“.
Comme le dit la citation injustement attribuée à Albert Einstein
Au printemps, il est d’usage d’essayer de piéger les reines de frelons au maximum, pour éviter leur prolifération en été. Chacun a plus ou moins sa propre recette d’appât ou sa propre technique de fabrication de piège à frelons asiatiques.
Voyons pourquoi toutes les techniques ne se valent pas. Pourquoi le piégeage n’est-t-il donc pas toujours conseillé ? Découvrons quelles en sont les limites.
Nous sommes désinsectiseurs de métier depuis 17 ans, et nous avons fait le choix de tester le piège EasyTrap pour le frelon asiatique. Qu’amène cette solution de piégeage, et en quoi cette solution va dans le sens des dernières découvertes scientifiques, et de la découverte des phéromones sexuelles des femelles Vespa velutina?
ALLO FRELONS
Pourquoi n’est-il pas toujours recommandé de piéger les frelons ,
Nous connaissons tous le piège à guêpes ou à frelons fabriqué maison. Il s’agit d’une bouteille en plastique dont on a coupé et retourné le goulot, de manière à former un entonnoir.
Au fond de cette bouteille, on place l’appât. C’est généralement un mélange sucré à base de bière (brune de préférence), de sirop de fruit et de vin blanc.
L’usage de ce type de piège est en fait une fausse bonne-idée. Les expériences réalisées ont donné des résultats très clairs. Pour chaque reine de frelons asiatique (Vespa velutina), ce sont des dizaines voire des centaines d’autres insectes qui sont également capturés. En voulant protéger l’écosystème du méga-prédateur qu’est le frelon asiatique, on fait plus de ravages que ne l’aurait fait directement cet insecte.
Le piège type « bouteille à goulot renversé » n’est pas du tout sélectif, et c’est ce qui pose problème.
C’est pour cette raison essentiellement que le Muséum National d’Histoire Naturelle, l’INRAE et le CNRS déconseillent ce genre de pratiques. Même si elles partent d’une bonne intention, celle de réguler les écosystèmes contre cette espèce invasive.
Le piège à frelons asiatiques EasyTrap et ses avantages
Que ce soit avec le piège à frelons asiatiques EasyTrap ou l’utilisation d’un piège maison du type « bouteille », l’important est en premier lieu d’utiliser un appât sélectif.
L’appât confectionné par EasyTrap est composé d’ingrédients naturels, biodégradables et sélectifs. Les composés naturels sont même répulsifs pour les espèces non ciblées.
Les abeilles ne viennent pas se perdre dans les pièges utilisant ces appâts sélectifs pour frelons asiatiques.
De plus, le piège à frelons asiatiques EasyTrap est spécialement conçu pour être sélectif. En effet, les orifices d’entrée des insectes sont adaptés. Deux diamètres différents d’orifices existent sur les deux différents types d’EasyTrap. Cela permet d’augmenter substantiellement la sélectivité de ces pièges.
Avantage de taille également, l’appât est à l’abri des insectes ; aucun insecte n’est en contact avec les substances qui les attirent. Plus aucun moucheron ou de tout petits insectes qui viennent se noyer au fond du piège. Cette distinction technique a permis au piège EasyTrap de gagner deux récompenses au Concours Lépine en 2016. Ces distinctions ont fait connaitre ce piège ce qui a permis de lui donner des références reconnues même des professionnels.
Découverte de la phéromone sexuelle du frelon asiatique ?
Nous l’avons vu, le piège EasyTrap fonctionne de manière optimale avec l’appât sélectif conçut pour son usage. Les récentes avancées scientifiques viennent faire évoluer la donne.
Quelles sont les avancées scientifiques en matière de connaissance du frelon asiatique?
Cette phéromone se compose de trois molécules principales. La phéromone est le moyen qu’ont les mâles et les femelles de se retrouver en automne afin de s’accoupler.
Cette découverte donnera lieu, à n’en pas douter, à des essais sur la fabrication d’un appât sélectif. Cet appât servira en période de reproduction. Il sera capable de retenir dans les pièges les frelons asiatiques mâles. Les mâles ne rencontreront plus autant les femelles. Les taux de reproduction baisseront donc.
Eric Darrouzet, spécialiste du frelon asiatique à l’Université de Tours vous explique en détail cette découverte:
En quoi le piège à frelons EasyTrap pourra aider aux captures des mâles?
L’EasyTrap a encore ici un avantage conséquent. Sa fabrication, à base de plastique anti-UV, protègera sur un terme plus long ces molécules qui restent assez fragiles. L’Acide 4-oxo-octanoïque, l’acide 4-oxo-decanoïque, et l’acide 5-oxo-decanoïque sont en effet assez instables aux rayons ultra-violets présents dans le rayonnement solaire.
Enfin, dans le piège à frelons EasyTrap, les insectes ne sont jamais en contact avec l’appât. L’attractivité de ces phéromones se fera donc sur un terme encore plus long.
Le test de piégeage grâce au piège à frelons EasyTrap, a-t-il été concluant ?
Pour conclure le test, nous noterons que nous avons ciblé le frelon asiatique au printemps, quand les reines sortent de leur période d’hibernation. De début février à fin avril. La sélectivité a été concluante.
Résultats du test de piégeage
Pour 84 frelons asiatiques (sur 5 pièges Easytrap), toutes des femelles reproductrices de l’hiver précédent, 15 grammes seulement d’autres insectes sont présents dans le piège à la fin de l’expérience.
Ces 84 femelles ne seraient pas toutes devenues des reines. En effet, une concurrence interspécifique est présente au printemps chez les femelles de cette espèce ; Les femelles se regroupent. Une fois les nids primaires constitués, les femelles les plus fortes tuent les plus faibles et deviennent reines.
En éliminant préventivement 84 femelles, nous avons par contre réduit cette concurrence, et ainsi facilité la vie des femelles survivantes. Mais nous avons par contre aussi pu réduire le nombre des futurs nids à proximité.
Piégeage des frelons, alternatives
Il est également possible de piéger les frelons adultes à proximité des ruchers l’été, pour protéger ces derniers. La dernière période de piégeage efficace est en toute fin d’automne. Donc à la période où les femelles quittent les nids pour entrer en hibernation. Il aurait été utile de tester le piège également à cette période.
Pour conclure :
Pour nous qui sommes spécialistes de la lutte contre le très invasif frelon asiatique, depuis son arrivée en France en 2004, l’EasyTrap possède des avantages que n’ont pas les autres pièges :
Facilité de mise en place
Prix très abordable
Sélectivité des insectes ciblés grâce aux orifices d’entrée sur-mesure
L’appât n’est jamais en contact des insectes
La qualité du plastique protège l’appât des UV, ce qui fait durer plus longtemps son efficacité
Bref, nous recommandons son usage tout au long de l’année. La bonne sélectivité de ce piège, ne dispense tout de même pas de rester vigilant. Il conviendra de surveiller aussi souvent que possible ce qui s’y passe. Si un insecte non cible se retrouve piégé, rien ne vous empêche de la relâcher dans son milieu naturel.
L’usage du piège à frelons EasyTrap a donc été concluant.
De plus en plus de nuisibles s’installent en France, mais ce qui inquiète aujourd’hui réellement, c’est l’invasion du moustique tigre. Au fil des années, ces insectes se multiplient et nuisent à la population. Ces nuisances sont autant sanitaires que financières.
Afin de combattre ce nouveau fléau, état, collectivités et entreprises privés mettent en place des stratégies de défense.
Mais quel est leur impact réel sur la population et quels sont les moyens de stopper leur croissance ?
Le frelon asiatique
Le moustique tigre
Les moustiques tigres sont des insectes possédant des rayures de couleur noire et blanche. Ils ont une taille qui dépasse rarement les 5 mm, mais leur piqure est très douloureuse. En prime, ils sont vecteurs de nombreuses maladies comme la dengue et le chikungunya. Ces maladies sont à l’origine des douleurs articulaires, musculaires et des rougeurs.
Dans certains cas, la dengue peut même conduire à la mort.
En temps normal, ces maladies ne se rencontrent généralement que dans des régions tropicales. Mais depuis quelques années, la France est en alerte.
Pour se protéger des piqures de ces moustiques, certaines communes ont déjà adopté de nombreuses mesures. Elles ont donc opté pour l’acquisition de pondoirs qui attirent les femelles et piègent les larves. Alors, celles-ci ne peuvent plus se développer, et encore moins former une nouvelle génération de moustiques.
Comme autre méthode, il y a les nids de chauve-souris. En effet, les chauves-souris sont des prédateurs naturels des moustiques. L’homme a trouvé le moyen d’en apprivoiser quelques-unes à proximité des maisons pour chasser les moustiques.
Dans cette optique, de plus en plus de communes dissimulent des caisses en bois dans des espaces verts pour attirer les chauves-souris.
Un autre moyen efficace de lutter contre l’invasion du moustique tigre consiste tout simplement à évacuer autour de son habitat les flaques d’eaux stagnantes. Celles-ci sont en effet des points indispensables à la croissance des larves de moustiques.
Des études montrent que le rayon d’action des moustiques tigres est de quelques centaines de mètres.Cela signifie donc que ceux qui vous piquent, ne sont pas très loin de votre maison.
Le moustique tigre
Les perspectives d’évolution de l’invasion de ce nuisible en France
Le moustique tigre, dont le nom latin est Aedes albopictus, est un vecteur potentiel de nombreuses maladies telles que la dengue, le chikungunya et le Zika. Depuis 2004, il est présent en France et sa colonisation s’étend.
Les chiffres
Le ministère de la santé a mis à jour sa carte de répartition du moustique tigre dans le pays. Au total, 51 départements sont classés en vigilance rouge, ce qui représente neuf départements de plus que l’année précédente. Les départements en vigilance orange sont 15, tandis que 30 sont en vigilance jaune.
La colonisation du territoire français par le moustique tigre est rapide à cause des hivers plutôt doux et des vagues de chaleur précoces. Cela a donc permis à l’insecte de démarrer la saison plus tôt. Bien avant le lancement du plan anti-dissémination vectorielle prévu pour le 1er mai. L’an dernier, une surveillance renforcée avait été mise en place pour ralentir la progression du moustique tigre après une « grosse année à moustiques ».
Le moustique tigre est anthropophile, ce qui signifie qu’il est fortement attiré par l’homme, et est donc essentiellement urbain. Une fois implanté dans un département ou une commune, il est presque impossible de s’en débarrasser. Les départements dans lesquels le moustique tigre est présent sont classés au niveau 1 du plan national anti-dissémination des maladies mentionnées ci-dessus. À ce jour, aucun département classé au niveau 1 n’a été redescendu à un niveau inférieur.
Préconisations
L’Organisation Mondiale de la Santé recommande de se protéger des piqûres de moustique tigre en portant des vêtements de couleur claire et amples. Il convient d’éviter les eaux stagnantes qui favorisent la prolifération des larves. Suivre les mises à jour et les recommandations du ministère de la santé est important. Il a en effet pour mission de protéger la santé publique face à cette menace croissante.
Pour plus d’information ou pour une démoustication chez vous, vous pouvez contacter ALLO FRELONS.
Le frelon oriental (Vespa orientalis), a été observé pour la première fois en France, à Marseille. C’est, à l’instar de son cousin asiatique, un redoutable prédateur pour les abeilles. De plus, il a un comportement assez dangereux. Ce frelon, nouveau en France, pourrait causer de gros dégâts si on ne stoppe pas sa propagation à temps. Un nid de frelons “orientaux” doit être présent dans la région de Marseille. Des scientifiques ont observé des individus adultes mâles et femelles au même endroit.
Le Vespa orientalis, frelon oriental, observé pour la première fois en France
Son nom, le frelon oriental. Son nom scientifique, le Vespa orientalis “Linnaeus”. Une espèce scientifiquement reconnue, mais jusqu’alors absente en Europe.
Gérard Filippi et ses collègues Alain Coache et Bruno Gereys ne s’attendaient pas à une telle découverte. Alors qu’ils effectuaient une étude classique sur la faune et la flore à Marseille, les trois chercheurs du laboratoire d’entomologie (étude des insectes) aixois Ecotonia sont tombés sur cette espèce de frelon dans ancien un site industriel. C’est bien la première fois que ce frelon est observé en France et en Europe.
Ils viennent de publier leur découverte dans la revue scientifique Faunitaxys. Une nouvelle qui pourrait faire grand bruit.
Le frelon oriental est une espèce assez agressive
Moins agressif que le frelon géant asiatique, le frelon oriental fait partie des 22 espèces de frelons recensées dans le monde. Sur le site de Marseille observé par les scientifiques d’Ecotonia, trois types de frelons ont été trouvés : le frelon oriental, le frelon européen (vespa crabro) et le frelon asiatique (vespa velutina) déjà présent en France depuis 2004.
Le frelon oriental est une espèce “très dangereuse, très invasive et prédatrice d’abeilles” selon les scientifique d’Ecotonia. On reconnait ce frelon par sa couleur rousse, avec une partie jaune au niveau de la face antérieure de la tête et sur les 3e et 4e segments de l’abdomen. Aussi, ce frelon semble quasi-glabre, sans poils, à l’œil nu.
Les trois types de frelon trouvés à Marseille.
“Cette espèce a une capacité d’expansion très très rapide. Aujourd’hui, il est très difficile voire inutile de lutter contre les essaims, ils se multiplient trop vite”, selon Gérard Filippi, directeur du laboratoire Ecotonia .
Le challenge, c’est de trouver le nid pour le détruire le plus rapidement possible.
Gérard Filippi, président d’Ecotonia
Ils ont observé des mâles et des femelles, ce qui laisse penser à la présence d’un nid. Est-il récent ? A-t-il plusieurs années ? “On ne le sait pas encore”, témoigne l’entomologiste. Mais il y a urgence. “Le challenge, c’est de trouver le nid pour le détruire le plus rapidement possible”.
Pour ALLO FRELONS, il est peu probable qu’un nid ait plusieurs années. C’est extrêmement rare chez les hyménoptères sociaux (à part les abeilles). En effet, aucun frelon à ce jour n’utilise son nid plusieurs années d’affilée.
Le frelon oriental est certainement arrivé par bateau
Selon Gérard Filippi, il est fort probable que le frelon soit arrivé sur la région marseillaise par bateau. Les insectes ont été vus contre le ruisseau des Aygalades, qui se jettent dans le port de Marseille.
Le frelon oriental est déjà présent naturellement en Europe de l’Est, dans les Balkans, son aire naturelle, mais aussi sur des îles Grecques et Turques , en Bulgarie, Turquie, à Chypre, Malte, au sud de l’Italie mais aussi au nord-est de l’Afrique et au Moyen-Orient.
Il est également originaire du Turkménistan, Tadjikistan, d’Iran, Ouzbékistan, Afghanistan, ou encore au Pakistan, d’Inde et du Népal.
En Italie, un spécimen a été vu à Gênes en 2018 ainsi qu’en Toscane en 2021. Le frelon oriental est également présent en Espagne, à Valence depuis 2012 ou en Andalousie, comme son cousin le frelon bicolore, un autre frelon venu d’Asie du Sud-Est.
Le Vespa orientalis est-il dangereux pour l’homme ?
Les piqûres de frelons sont très douloureuses, et peuvent être mortelles en cas de réaction allergique. “Mais même une piqûre de guêpe peut tuer si on fait une réaction allergique”, rappelle Gérard Filippi.
Le frelon peut piquer plusieurs fois car, comme la guêpe, il ne laisse pas son dard dans la peau, son dard est rétractile. L’abeille, elle, laisse son dard et meurt ensuite.
En cas de piqûre dans la bouche ou la gorge avec des difficultés à respirer, il faut consulter en urgence. On conseille en général de donner un glaçon à sucer pour faire diminuer l’œdème. Il faut également appeler les secours en cas de piqûres multiples ou d’allergie au venin.
Les frelons asiatiques présentent un tempérament “très agressif, plus que nos espèces indigènes”, souligne le scientifique avant de nuancer : “Ce n’est pas une espèce qui attaque, à moins d’être attaquée. Le tout est de “ne pas s’approcher de l’essaim”, rappelle le scientifique.
Les abeilles sont en danger
Prévenir les apiculteurs, voilà l’urgence principale pour sauver les abeilles. Puis éradiquer l’espèce, avant qu’elle ne se propage dans tout le pays.
“Il est souhaitable de vérifier si elle est présente dans d’autres quartiers de Marseille, ainsi que dans les villes et communes avoisinantes. Sa présence pourrait en effet créer des difficultés dans le secteur de l’apiculture, ce frelon étant considéré comme un redoutable prédateur d’abeilles domestiques, pouvant occasionner des dégâts dans les ruchers”, peut-on lire dans l’article.
En France, la diminution de la population d’abeille, appelée syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles, est très inquiétant. 30 % des colonies d’abeilles disparaissent chaque année. En dix ans, 15.000 apiculteurs ont cessé leur activité.
L’abeille joue un rôle crucial dans notre écosystème, c’est un insecte essentiel de nos écosystèmes. Elles sont à l’origine de la reproduction de plus de 80 % des espèces végétales. Ces insectes pollinisateurs assurent également plus de 75 % des cultures dans le monde et 10 % du chiffre de l’agriculture mondiale.
Selon une étude du ministère de l’Environnement daté de 2016, l’extinction des abeilles causerait en France une perte de près de 2,9 milliards d’euros, mais ce chiffre semble extrêmement sous-évalué.
La première cause de disparition des abeilles est l’utilisation de pesticides et produits chimiques. Les mélanges et cocktails de pesticides sont une bombe à retardement pour la survie des abeilles. La seconde, la prolifération du frelon asiatique, arrivé en France en 2004, dans le Lot-et-Garonne. La prolifération du frelon oriental pourrait encore compliquer la situation de l’abeille domestique en France et en Europe, si sa présence devait se généraliser.
Transcription de la vidéo sur le frelon oriental
Après le frelon asiatique et européen le frelon oriental a été détecté pour la première fois en France en ce mois d’octobre 2021. Des chercheurs l’ont identifié à Marseille dans le département des Bouches du Rhône alors qu’ils menaient une étude sur la faune et la flore. Gérard Filippi, Alain Coache et Bruno Gereys, ces chercheurs du laboratoire d’entomologie ECOTONIA ont fait part de leur découverte dans la revue spécialisée Faunitaxys.
Ils sont formels, l’insecte repéré et bien un frelon oriental, de son nom scientifique vespa orientalis, l’une des 22 espèces de frelons existantes dans le monde.
Est-il dangereux?
Le frelon oriental n’est pas plus dangereux que l’asiatique où l’européen. Mais il est plus agressif de manière générale. Le site de l’assurance maladie ameli.fr rappelle que les frelons ne sont pas naturellement offensif mais qu’ils peuvent le devenir lorsqu’ils cherchent leur nourriture ou s’ils se sentent dérangés près de leurs nid par un humain curieux.
Comme pour tous les frelons la piqûre du Vespa orientalis est très doulureuse. Ces insectes possèdent un long dard permettant d’injecter le venin directement dans un vaisseau sanguin.
Les piqûres de frelons ne sont pas mortelles hormis en cas de forte réaction allergique. On peut identifier celle-ci via des symptômes comme le gonflement de la gorge, l’urticaire, le malaise ou les difficultés respiratoires. Dans ce cas il faut immédiatement contacter les secours.
Si le frelon oriental n’est pas une menace immédiate pour l’homme, il l’est davantage pour les abeilles. Sa présence pourrait créer des difficultés dans le secteur de l’apiculture. Ce frelon est considéré comme un redoutable prédateur d’abeilles domestiques pouvant occasionner des dégâts dans les ruches.
Comment le repérer ?
Le frelon oriental se distingue des autres frelons par sa couleur rousse avec un peu de jaune à l’extrémité de son abdomen. Il est également beaucoup moins poilu que les autres espèces.
Au niveau de la taille, les orientaux mesure à peu près 25 mm comme les frelons asiatiques ou européens.
Peut-il se reproduire dans toute la France?
Les chercheurs ne savent pas encore si le nit présent à Marseille récents ou non mais une chose est sûre: il y compte des femelles et des mâles, ce qui donne aux frelons orientaux le champ libre pour se reproduire en France. “L’objectif est donc de trouver le nid pour le détruire le plus rapidement possible”, explique Gérard Filippi à France 3. D’après lui le frelon oriental, une espèce très invasive est arrivé à Marseille par bateau.
Il setrouve d’ordinaire dans les balkans, en Turquie, en Bulgarie ou à Chypre. Il a aussi été détecté plus récemment en Italie.
Pouvoir dire sans se tromper si l’insecte qui est en face de vous est une abeille, une guêpe ou encore un frelon est souvent une chose très difficile à faire. Cela est dû en grande partie à leur ressemblance qui est assez troublante et à leur comportement qui tend à se confondre.
Cependant, il existe des différences notables qui peuvent vous faciliter la tâche et vous permettre de déterminer sans erreur l’insecte qui est devant vous. Si vous qui lisez cet article êtes dans la même situation, alors c’est l’occasion d’éclaircir vos doutes.
Savoir reconnaitre l’abeille
Tout le monde la connait de nom, la fameuse abeille productrice de miel, qu’on consomme dans plusieurs recettes. Les abeilles butinent des centaines de fleurs au quotidien, et ceci dans le but de se procurer du nectar.
Ce nectar leur est nécessaire pour produire du miel qui sert de nourriture aux larves et à la colonie toute entière pendant les intempéries et surtout pendant les périodes hivernales.
L’abeille a une taille comprise entre 11 et 13 mm de long. Elle bicolore, soit le jaune et noir qui se présentent sous forme de rayures. Les abeilles ne sont capables de piquer qu’une seule fois, car leur dard est recourbé et solidement attaché à leur ventre. Ainsi, une fois qu’elles ont administré leur piqûre, elles meurent peu de temps après. En général, elles vivent en colonie dans une ruche où se trouvent la reine et ses larves.
Essentielle pour notre éco-système elle est souvent accueillie par l’homme volontairement et à bras ouvert dans des ruches ou abris pour insectes.
Comment reconnaitre la guêpe
Comme la plupart des êtres vivants présents sur la planète, on distingue plusieurs espèces de guêpes. Cependant, elles ont toutes des caractéristiques qui les différencient des autres insectes à l’instar des abeilles.
Ainsi, les guêpes ont un corps plus long que celui des abeilles. Leur taille varie en général entre 10 et 19mm. Elles présentent aussi des rayures jaunes et noires qui sont en général plus prononcées que les couleurs de l’abeille. En outre, les guêpes sont moins poilues que les abeilles.
Tout comme les abeilles, elles butinent des fleurs dans la nature, mais ne produisent pas de substances pouvant servir dans l’alimentation humaine. Néanmoins, elles jouent un rôle important dans la pollinisation des plantes à fleurs. Parmi les espèces de guêpes connues, il y en a qui vivent en colonie et d’autres de façon isolée.
En général, les guêpes n’hésitent pas à s’attaquer aux personnes et autres animaux lorsqu’elles se sentent menacées.
En effet, elles se servent d’un venin comme moyen de défense et n’hésitent pas à piquer leurs agresseurs à plusieurs reprises. À l’inverse des abeilles, les guêpes peuvent piquer plusieurs fois sans courir le risque de perdre la vie. Ainsi, leur venin ne sert pas seulement à la défense, mais aussi à l’attaque. Avec cet atout, elles peuvent inclure d’autres aliments dans leur régime alimentaire tel que des insectes et des chenilles.
Comment reconnaitre le frelon
Il ressemble à s’y méprendre à une abeille ayant une taille inhabituelle. Cependant, si vous observez bien vous pouvez remarquer quelques différences notoires. Le premier indicateur est la taille. En effet, le frelon est trois fois plus grand qu’une abeille et peut ainsi atteindre les 28 mm de long. Son corps présente plus de couleurs que celui de l’abeille ou de la guêpe. En plus des rayures noires et jaunes, il possède des teintes rousses ou orangés.
Le frelon vit habituellement en colonie et son nid est généralement situé à basse altitude. Tout comme la guêpe et l’abeille, il butine des fleurs, mais ne produit pas de miel. En outre, il a tendance à s’attaquer aux abeilles domestiques qui n’ont alors aucun moyen de se défendre. La plupart du temps, il n’est pas très agressif, mais n’hésite pas à piquer lorsqu’il se sent menacé.
Et voilà ! À partir de ces différents éléments, vous serez désormais en mesure d’identifier l’insecte qui est en face de vous.
S’il y a bien une question qui préoccupe les députés de l’Assemblée Nationale à l’heure actuelle, c’est bien celle de la réintroduction des pesticides néonicotinoïdes. Qu’en est-il en réalité ?
Épandages sur les cultures intensives
Les pesticides néonicotinoïdes : de quoi s’agit-il ?
Les néonicotinoïdes ou NNI sont une catégorie d’insecticides qui agissent sur le système nerveux des insectes. On les utilise dans plusieurs secteurs d’activité notamment en agriculture où ils permettent de tuer les cochenilles, les chenilles, les pucerons, etc. Ceux-ci sont à la disposition du grand public depuis les années 1990.
Quels sont les effets des pesticides néonicotinoïdes sur l’environnement ?
L’utilisation de néonicotinoïdes se révèle être un vrai danger pour les petits insectes comme les abeilles. En effet, depuis leur apparition, les apiculteurs ont constaté une diminution considérable des populations d’abeilles.
Selon diverses sources, ce sont plus de 300 000 ruches d’abeilles qui disparaissent chaque année. Par ailleurs, nombreux sont les chercheurs qui ont pu prouver que l’usage de ce groupe de pesticides a des impacts sur la faune aquatique et les oiseaux.
Quel est l’impact de l’utilisation des néonicotinoïdes sur l’homme ?
Les néonicotinoïdes sont a priori sans danger pour l’homme. Sauf qu’en 2013, les conclusions d’une enquête menée par l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire ont permis d’émettre quelques réserves à ce sujet. Ces conclusions affirment que ces pesticides peuvent ainsi affecter les neurones et les cellules cérébrales de l’homme.
Pour quelle raison l’usage des néonicotinoïdes est-il si controversé ?
En 2018, le gouvernement fut obligé d’interdire l’utilisation de ce type de pesticides dans les champs. Cette décision fut prise dans l’optique de préserver les colonies d’abeilles et les autres insectes menacés. Une bonne nouvelle qui a donc été bien accueillie par les écologistes et les agriculteurs.
Tous ces amoureux de la nature n’arrivent donc pas à comprendre pourquoi le Ministère de l’Agriculture souhaiterait le retour de l’utilisation de ces pesticides. Pour ces anti-néonicotinoïdes, ces pesticides ont causé assez de dégâts.
L’abeille domestique et les pollinisateurs sont en danger
Pourquoi l’Assemblée Nationale souhaite-t-elle voter pour la réintroduction des néonicotinoïdes ?
Les pro-néonicotinoïdes estiment que la réintroduction des néonicotinoïdes va néanmoins permettre à la filière sucrière d’éviter le pire. De ce fait, ces pesticides pourraient aider les betteraviers à avoir le dessus sur cette crise de la jaunisse. En effet, depuis l’interdiction de ces pesticides, ce secteur d’activité est au plus bas. Les acteurs de ce domaine d’activité n’arrivent plus à combattre efficacement la prolifération des pucerons. Par conséquent, le rendement de la filière sucrière aurait diminué de 30 % à 50 % lors de ces dernières années.
Source : Hamelin.info, la plateforme d’informations et d’actualités spécialisée dans la lutte antiparasitaire et dans la gestion des nuisibles.
L’avis des professionnels des filières apicoles et de la désinsectisation : ALLO FRELONS s’exprime
Les effets pervers de la loi des néonicotinoïdes
Ce n’est pas toujours facile de juger de telles décisions politiques.
La première raison évoquée par les législateurs qui vont dans le sens du retour de l’utilisation des néonicotinoïdes est l’usage d’un vote d’urgence pour sauver une filière menacée par la jaunisse.
On sait pertinemment que l’utilisation de tels produits est un vrai danger pour les pollinisateurs.
Sauver la betterave et risquer de perdre la faculté naturelle des écosystèmes à polliniser… c’est le principe des vases communicants dans le sens destructeur du terme.
Économiquement il est possible que la filière de la betterave soit stabilisée grâce à cette réintroduction des néonicotinoïdes, sur le court terme…
Mais sur le long terme, qu’en est-il de la santé de nos écosystèmes et des humains?
Voici une vidéo très intéressante sur le sujet, avec des résultats d’études sur l’impact des pesticides sur les abeilles.
Certaines informations y sont très explicites sur les dangers de certains produits et le travail de lobbying effectué par les laboratoires de l’industrie chimique.
Le point de vue et les interrogations d’ ALLO FRELONS sur le retour des pesticides néonicotinoïdes
Au sujet du retour des néonicotinoïdes pour la culture de la betterave sucrière, Guillaume Castagné d’ ALLO FRELONS à Montauban s’explique :
« Grosse déception pour moi cette année par rapport à cette loi.
J’ai décidé fin 2019 de changer de véhicule professionnel. Après mûre réflexion, je décide de passer du gasoil au bioéthanol E-85.
Je trouve une voiture roulant à 100% E85, moteur flex-fuel d’origine, non modifié.
Véhicule d’ALLO FRELONS, Tarn et Garonne
Sur le moment, je suis content et satisfait de mon achat pour plusieurs raisons:
– moins de rejets de particules fines dans l’atmosphère
– des économies substantielles grâce au carburant qui est moins cher (2300 € d’économies la première année en comparaison de mon ancien véhicule diesel, car je roule beaucoup)
– utilisation d’un carburant “vert”, composé à 85% d’éthanol à base de betterave de filière le plus souvent française: j’aide l’économie locale en consommant une énergie renouvelable.
Quel est aujourd’hui notre impact environnemental ?
Je suis entre-temps revenu sur mes idées:
– les cultures de betteraves sont des cultures monospécifiques qui ne laissent pas de place à la diversité et aux plantes adventices. Ces dernières sont régulièrement traitées par des herbicides sur des surfaces incroyablement étendues. Des champs de plusieurs centaines d’hectares de monocultures sans haies, arbres, insectes ni diversité naturelle. C’est une industrie verte si on peut l’appeler ainsi.
– depuis le retour des néonicotinoïdes, je me pose la question: Ai-je fait le bon choix?
La situation est tout de même cocasse. Je travaille à la régulation des insectes près des hommes. Il m’arrive de devoir détruire des essaims d’abeilles, à contre-cœur quand il n’y a pas d’autre alternative possible. Pour améliorer notre bilan, nous cherchons des idées et montons un projet pour aider localement à la préservation de l’abeille sauvage (https://www.miimosa.com/fr/projects/j-essaime-ma-planete-proteger-repeupler-en-abeille-sauvage). Mais les idées et décisions sont parfois contre-productives. »
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