Le Frelon européen, guide complet
Le frelon européen (Vespa crabro), malgré sa réputation intimidante liée à sa taille imposante et son vol bruyant caractéristique, est l’unique espèce de frelon indigène en Europe. Il joue un rôle écologique crucial dans nos écosystèmes. Souvent confondu à tort avec son cousin asiatique invasif, ce grand hyménoptère social mérite une meilleure compréhension de ses caractéristiques biologiques, de son comportement et de son importance pour la biodiversité.Le frelon européen (Vespa crabro), bien que souvent perçu comme intimidant en raison de sa taille imposante et de son vol bruyant, est en réalité la seule espèce de frelon indigène en Europe. Il occupe un rôle écologique essentiel au sein de nos écosystèmes. Souvent confondu à tort avec son homologue asiatique invasif, ce grand hyménoptère social mérite d’être mieux compris, notamment en ce qui concerne ses caractéristiques biologiques, son comportement et son importance pour la biodiversité.
Un nid de frelons, QUI CONTACTER ?
Vous avez détecté un ou plusieurs essaims de frelons européens. Contactez ALLO FRELONS :
ou
Origine
- Origine : Europe continentale et Asie occidentale.
Identification et caractéristiques morphologiques
- Taille :
- Les reines mesurent entre 27 et 39 mm.
- Les ouvrières sont légèrement plus petites, entre 18 et 25 mm.
- Couleur :
- Tête et thorax roux avec des parties noires.
- Abdomen jaune avec des bandes noires peu marquées.
- Moins sombre que le frelon asiatique.
- Nidification :
- Niche souvent dans des cavités d’arbres, greniers, murs creux ou sous des toitures.
- Les nids sont plus petits et moins populeux que ceux du frelon asiatique (Vespa velutina).
- Rôle dans l’écosystème :
- Prédation : chasse d’autres insectes (mouches, guêpes, chenilles), jouant un rôle bénéfique dans la régulation des populations d’insectes. Il a aussi un rôle d’épurateur car il attaque en priorité les insectes faibles et lents (donc malades ou blessés).
- Pollinisation : les ouvrières peuvent parfois contribuer à la pollinisation en visitant des fleurs pour leur apport en sucre.
Le frelon européen est le plus grand hyménoptère social d’Europe, une taille qui peut souvent provoquer une certaine appréhension chez ceux qui le croisent.
La reine, qui est plus grande que les autres membres de la colonie, mesure entre 27 et 39 mm, avec des observations allant jusqu’à 40 mm.
Les ouvrières, plus petites, mesurent entre 18 et 25 mm, tandis que les mâles ont une taille intermédiaire de 21 à 28 mm.
Le corps de Vespa crabro se distingue par une palette de couleurs chaudes et reconnaissables : un thorax noir et roux (ou brun-rougeâtre), une tête jaune avec un dessus rouge ou roux, et un abdomen jaune vif rayé de bandes noires.
Les pattes sont entièrement brunes ou rousses, une caractéristique importante qui permet de le différencier du frelon asiatique, dont les pattes présentent des extrémités jaunes.
La tête, de forme arrondie, possède trois ocelles bien visibles sur le dessus, offrant au frelon une excellente vision périphérique, ce qui en fait un chasseur redoutable.
Caractéristiques Distinctives
Le frelon européen a un vol bruyant très reconnaissable grâce à un bourdonnement grave et profond, perceptible à distance. Cette sonorité caractéristique permet souvent de l’identifier avant même de le voir.
Son corps est visiblement plus poilu que celui du frelon asiatique, particulièrement au niveau du thorax. Les ailes, longues et légèrement brunies ou fumées, restent repliées au repos.
Selon les zones géographiques, le frelon européen peut présenter des variations de couleur, avec neuf sous-espèces distinctes réparties de l’Europe à l’Asie, mais les teintes dominantes restent le jaune, le roux et le noir. Cette variabilité régionale témoigne de l’adaptabilité de l’espèce à différents environnements au fil des millénaires.
Différenciation avec le Frelon Asiatique
Critères Visuels de Distinction
La confusion entre le frelon européen et le frelon asiatique (Vespa velutina) est fréquente, mais plusieurs critères permettent de les différencier avec certitude. Le frelon européen est généralement plus massif et plus grand, avec une silhouette robuste, tandis que le frelon asiatique apparaît plus svelte, plus allongé et légèrement plus petit (2 à 2,5 cm pour les ouvrières).
A quoi ressemble le frelon européen ?
Cet insecte est adapté et très utile à son écosystème, et n’est pas considéré nuisible.
Les larves des frelons européens mangent des protéines animales (insectes, charognes, etc…). Les frelons adultes se nourrissent de sucres, de fruits, et également de protéines d’origine animale.
Biologie du frelon
Au début de l’hiver, l’essaim meurt presque entièrement, sauf les jeunes reines qui abandonneront le nid et s’apprêteront à passer l’hiver.
Au printemps, la reine s’installe pour fonder une nouvelle colonie ( dans un mur, un arbre creux, une cheminée, sous une charpente, derrière une porte d’abris de jardin, etc…). Elle fabrique une première galette de ponte et y pond les premiers œufs. Ensuite les œufs éclosent et les larves naissent. Les rayons s’operculent et les larves se transforment en frelons adultes. Ce sont les ouvrières adultes qui s’occuperont alors de nourrir la colonie, la reine s’occupant de la ponte toute sa vie. Elle ne sortira plus jamais du nid.
En automne, les insectes sont de plus en plus nombreux. Les nouvelles reines et les mâles s’accouplent pour préparer l’année suivante.
Le nid est fabriqué de cellulose mâchée obtenue avec des morceaux de feuilles, tiges, écorces de bois… L’intérieur est composé des galettes de ponte (8 à 9 au maximum) horizontales et recouvertes tout autour d’une coque en cellulose. En fin d’été le nid peut atteindre 80 cm de diamètre. Les nids les plus gros sont souvent dans les arbres creux, car le prélèvement de la matière première se fait directement sur place. C’est le plus efficace.
Les dangers liés aux frelons européens
Se faire piquer par des frelons est douloureux et peut être dangereux, surtout en fonction de la localisation de la piqure, et surtout du terrain allergique de la personne. En effet, une seule piqûre peut tuer. Si la personne est allergique il peut faire un œdème de Quincke, choc anaphylactique, qui peut entraîner une détresse respiratoire et un arrêt cardiaque.
C’est un insecte qui n’est pas très agressif à condition de ne pas s’approcher trop près du nid. (passer à moins de 3 mètres peut entraîner une attaque de la colonie, mais en petit nombre). Souvent, le frelon vient taper sans piquer. Il déclenche la piqûre dans un deuxième temps. Loin du nid, il n’attaquera jamais s’il ne se sent pas en danger (ne pas s’affoler s’il passe à côté de vous).
Le principal problème de comportement de ces frelons est leur goût pour les fruits d’été (attention en cueillant les figues et les raisins notamment), et le fait qu’ils arrivent en nombre autour des lumières le soir ou la nuit, car ils viennent y chasser. Plus les frelons sont là rapidement après l’allumage de la lumière, plus le nid est proche.
Un insecte fragile
Le frelon est utile dans la nature car c’est un charognard, et comme il est assez balourd et malhabile au vol, il va attaquer en priorité un insecte malade, plus facile à attraper qu’un insecte sain. Il aide donc à lutter contre les maladies, des abeilles notamment. C’est un excellent régulateur et charognard.
En ce qui concerne son rôle dans la protection des abeilles, il va aussi prédater le papillon de la fausse teigne de l’abeille, ce qui aide à contenir les invasions sur les ruches.
Aujourd’hui, ce frelon est considéré par le grand public comme un insecte qu’il vaut mieux ne pas avoir chez soi. Tout dépend en fait de l’endroit où est placé le nid.
Une alternative mise en place par l’entreprise ALLO FRELONS est le déplacement d’une colonie quand c’est possible.
On vous explique comment déplacer un nid de frelons européens.
Le frelon vous embête chez vous: nous venons l’enlever pour l’installer chez un apiculteur, une mairie intéressée, ou un particulier qui souhaite en voir un chez lui.
Souvent, les frelons viennent tourner autour des lumières le soir ou la nuit, sans qu’on ait pu repérer leur nid. Dans ce cas, nous pouvons vous aider à le localiser par une recherche rapide.
L’abdomen du frelon européen est principalement jaune vif strié de bandes noires, alors que celui du frelon asiatique est noir avec une seule large bande jaune orangé sur le quatrième segment.
Les pattes offrent un critère ultime de différenciation : celles du frelon européen sont entièrement brunes ou rousses, tandis que celles du frelon asiatique sont noires à la base mais jaunes aux extrémités, caractéristique visible notamment en vol.
La tête et le thorax diffèrent également : le frelon européen possède une tête et un thorax bicolores avec des teintes rousses et noires, tandis que le frelon asiatique a une tête noire avec une face orangée et un thorax entièrement brun-noir et velouté.
Différences comportementales et écologiques
Le comportement en vol distingue nettement les deux espèces:
- Le frelon asiatique est connu pour ses vols stationnaires caractéristiques, planant en l’air au-dessus des ruches ou devant les fruits mûrs.
- Le frelon européen, en revanche, vole de façon plus directe avec une trajectoire linéaire et un vol plus pesant.
Le bruit produit diffère également : le frelon européen génère un battement d’ailes plus grave et perceptible, tandis que le frelon asiatique reste plus discret.
Une particularité remarquable du frelon européen réside dans sa capacité à voler la nuit, contrairement au frelon asiatique qui est strictement diurne et interrompt toute activité à la tombée de la nuit. Cette activité nocturne explique pourquoi les frelons européens sont souvent attirés par les lumières artificielles des fenêtres éclairées le soir.
Répartition géographique et habitat
Distribution mondiale
Vespa crabro possède une aire de répartition très étendue en zone paléarctique, s’étendant de l’Europe au nord de l’Asie, jusqu’au Japon et à la Chine. En Europe, l’espèce est présente du centre de l’Espagne au Royaume-Uni, en passant par la France, et s’étend jusqu’à l’est du continent.
Le frelon européen a également été introduit volontairement en Amérique du Nord avant 1840, dans le cadre d’une tentative de contrôle biologique des pullulations de chenilles défoliatrices. Il est aujourd’hui répandu dans tout l’est des États-Unis, en Ontario au Canada, et a été recensé jusqu’au Guatemala et au Mexique, constituant le seul frelon vivant en Amérique du Nord. (Jusqu’à l’arrivée récente du Vespa velutina en Caroline du Nord; et l’arrivéedu frelon géant du sud (Vespa mandarinia) dans le nord des États-Unis et le sud du Canada. Ce dernier a été éradiqué depuis.
L’espèce comprend neuf à dix sous-espèces distinctes selon les sources : Vespa crabro crabro, V. c. altaica, V. c. birulai, V. c. caspica, V. c. crabroniformis, V. c. flavofasciata, V. c. germana, V. c. gribodoi, V. c. oberthuri et V. c. vexator.
En Europe, c’est la sous-espèce Vespa crabro germana qui prédomine.
Préférences d’habitat et sites de nidification
Le frelon européen affectionne davantage les milieux ruraux que les zones urbaines, privilégiant les régions boisées où il trouve des sites de nidification protégés et des ressources alimentaires diversifiées. Les sites de nidification sont caractéristiquement choisis dans des lieux sombres et abrités : cavités naturelles d’arbres creux, troncs morts, nichoirs, greniers, cheminées, murs creux, charpentes, coffres de volets roulants, voire dans les vieilles bottes de paille, tas de compost ou de vieux chiffons.
Contrairement au frelon asiatique qui construit ses nids sphériques en hauteur dans le feuillage des arbres (souvent à plus de 10 mètres), le frelon européen ne niche jamais en haut d’un arbre. Ses nids peuvent être localisés au niveau du sol (souches, vieux terriers, pierriers, canalisations désaffectées) ou en hauteur mais toujours dans des espaces protégés et fermés. Les nids souterrains restent très rares.
Architecture et construction du nid
Matériaux et structure
Le nid du frelon européen est fabriqué à partir d’une pâte de bois mâchée, constituée de fibres de cellulose récoltées sur du bois en décomposition, des écorces ou des fragments végétaux que la reine ou les ouvrières mastiquent et mélangent à leur salive. Cette matière, semblable à du carton ou papier mâché, sert à la fois de matériau de construction et d’isolant. Certaines études suggèrent que les frelons utilisent également des matières minérales issues du sol.
Comment trouver les nids, comment le repérer?
Avant d’envisager la destruction d’un nid de frelons, il faut se demander dans quel endroit cet insecte construit son nid. Les endroits qui abritent les nids de frelons sont variés: un nid de frelons un arbre creux, dans un mur, dans ma cheminée ou celle du voisin, dans le sol, la terre, une botte de foin, dans les combles ou le grenier, entre une fenêtre et les volets fermés, etc…
La structure interne du nid comprend 5 à 15 rayons (ou plateaux) superposés, constitués d’alvéoles hexagonales toujours orientées vers le bas, pour permettre aux larves d’expulser leurs excréments. On remarque souvent une tâche d’excréments à la verticale du nid, au sol ou à travers un plafond tâché. L’odeur nauséabonde caractéristique permet aussi aux professionnels comme ALLO FRELONS, de le repérer à l’odorat.
Chaque rayon peut mesurer environ 20 cm de diamètre et contenir au total jusqu’à 1 500 à 5 000 cellules selon la taille du nid.
Les alvéoles sont entourées d’une ou plusieurs enveloppes de carton pour protéger la colonie.
La couleur et les motifs du papier varient selon la fibre végétale collectée par les ouvrières, donnant au nid une apparence parfois hétérogène.
Dimensions et ouverture caractéristique
Un nid de frelon européen présente une forme allongée ou en cloche, pouvant atteindre jusqu’à 60 cm de haut pour 30 cm de large à son développement maximal en fin de saison.
Le volume peut dépasser 25 litres fin août, particulièrement en région méridionale où la bonne saison est plus longue. Les plus grands nids se rencontrent dans les charpentes et les arbres creux car ces emplacements offrent le plus de surface de fixation.
Une caractéristique distinctive majeure du nid réside dans son ouverture large située vers le bas, jamais latérale comme chez le frelon asiatique. Lorsque le nid n’est pas souterrain ou bien caché, cette large ouverture basale est clairement observable.
La colonie d’un nid européen reste relativement modeste, comptant entre 100 et 1 000 individus à son apogée, rarement davantage, soit bien moins que les colonies de frelons asiatiques qui peuvent atteindre 2 000 individus et 12 000 alvéoles.
Réutilisation des nids
Contrairement à la plupart des autres guêpes sociales, les nids de frelons européens peuvent occasionnellement être réutilisés d’une année sur l’autre par une nouvelle reine fondatrice, bien que ce ne soit pas un cas très fréquent.
Cette particularité le distingue du frelon asiatique dont les nids anciens ne sont jamais réinvestis.
Cycle biologique et reproduction
Cycle Annuel de la Colonie
Le frelon européen, comme tous les Vespidae sociaux, suit un cycle de vie annuel. Les colonies disparaissent en hiver et seules les jeunes reines fécondées survivent pour hiberner à l’abri des intempéries, dans des refuges tels que vieux troncs, tas de bois, feuilles mortes, garages ou talus.
Au printemps, vers les mois d’avril-mai (un peu plus tardivement que le frelon asiatique), les reines sortent d’hibernation et recherchent des liquides sucrés pour se nourrir avant de localiser un emplacement approprié pour fonder leur nid.
La reine fondatrice construit seule l’ébauche du nid avec une douzaine de petites cellules et pond environ 2 à 3 œufs par jour dans chaque alvéole.
Pendant environ cinquante jours, elle assure seule la construction du nid, la ponte, le chauffage et l’alimentation des larves, période durant laquelle elle est particulièrement vulnérable.
Développement de la colonie
Les larves éclosent en mai et sont nourries par la reine avec une bouillie d’insectes capturés, paralysés puis triturés et régurgités.
Les larves se développent en une vingtaine de jours pour devenir adultes (imagos). Les premières naissances d’ouvrières surviennent vers la fin mai ou début juin.
Ces premières ouvrières stériles déchargent alors la reine de la plupart des travaux et s’activent à l’aménagement de nouvelles alvéoles, à la recherche de nourriture et à l’entretien du nid.
La reine fondatrice, désormais dédiée exclusivement à la ponte, peut produire jusqu’à 40 œufs par jour et pondra environ 3 000 œufs au cours de sa vie.
À la mi-septembre, la colonie atteint son pic de développement.
Durant le mois d’août, des cellules plus larges sont construites sur le pourtour des rayons pour accueillir les futures reproductrices.
Production des sexués et reproduction
Chez les frelons, comme chez tous les hyménoptères à haplo-diploïdie, les œufs fécondés donnent des femelles (ouvrières et futures reines) tandis que les œufs non fécondés donnent des mâles.
En fin d’été, la reine pond des œufs qui se développent en mâles et en nouvelles reines fertiles.
Les larves étant mieux nourries qu’en début de saison et la pression de sélection phéromonale de la vieille reine diminuant, certaines larves se différencient en femelles reproductrices dans les grandes alvéoles.
Les mâles se reconnaissent à leurs antennes plus longues (13 segments au lieu de 12 pour les femelles) et à leur extrémité courbée.
Ces jeunes mâles et femelles qui apparaissent en juin ou juillet ne participent pas à la construction du nid.
Les nouvelles reines et les mâles s’accouplent pendant un vol nuptial, après quoi les nouvelles reines fécondées cherchent un endroit approprié pour l’hibernation.
Fin de saison et mortalité
Lors des premiers froids automnaux (octobre-novembre, parfois jusqu’en février, comme nous l’avions remarqé lors de l’hiver doux 2019-2020), les mâles, les ouvrières et la reine de la saison meurent, marquant la fin complète de la colonie.
Seules les jeunes femelles récemment fécondées passeront l’hiver pour constituer de nouvelles colonies au printemps suivant.
Un nid de frelons européens reste donc actif pendant environ 4 à 5 mois au même endroit si aucun événement ne provoque sa destruction prématurée.
Le nid abandonné en hiver n’est généralement jamais réutilisé, bien que cela puisse arriver occasionnellement.
Régime alimentaire et comportement de chasse
Alimentation des larves
Le frelon européen est un insecte carnivore dont le régime alimentaire varie selon le stade de développement. Les larves sont exclusivement nourries avec des insectes que les adultes capturent : mouches (qui constituent la majorité de leur alimentation), guêpes, abeilles (de manière plus anecdotique que le frelon asiatique), chenilles, papillons, sauterelles, criquets, libellules et araignées.
Une colonie bien développée peut consommer quotidiennement environ 500 g d’insectes, voire jusqu’à 11 kg sur une saison complète (autant que le frelon asiatique), ce qui en fait un régulateur naturel important des populations d’insectes.
Grâce à ses fortes mandibules, le frelon européen est capable de décapiter sa proie avant de la triturer pour en faire une bouillie qu’il régurgite aux larves.
Le frelon capture ses proies en vol et les rapporte au nid. Son dard lui sert principalement à se défendre et non à tuer ses proies, contrairement aux guêpes solitaires.
Alimentation des adultes
Les ouvrières adultes ne se nourrissent pas comme les larves carnivores, mais adoptent un régime de phytophage, s’alimentant de substances sucrées : nectar de fleurs, sucs végétaux (notamment la sève des arbres, particulièrement les chênes), fruits mûrs ou pourrissants tombés au sol, et autres produits sucrés.
À partir de l’été, le frelon devient de plus en plus phytophage. En période de mauvais temps, lorsque le butinage devient impossible, les larves servent de réserves glucidiques en régurgitant de la nourriture (un liquide sucré sécrété) aux adultes.
Le frelon asiatique, contrairement au frelon européen, peut également adopter un comportement de charognard en consommant des animaux morts, participant ainsi au recyclage de la matière organique.
Les adultes de frelon européen se nourrissent également parfois de matières carnées abandonnées.
Territoire de chasse
Les frelons européens peuvent s’éloigner jusqu’à 1 500 mètres de leur nid pour récolter de la nourriture.
Ils sont dotés d’une bonne vision périphérique grâce à leurs trois ocelles bien visibles sur le dessus de la tête, qui en font de très bons chasseurs.
Contrairement au frelon asiatique qui pratique le vol stationnaire devant les ruches, le frelon européen chasse de manière plus directe et opportuniste.
Rôle écologique et utilité dans l’écosystème
Régulation naturelle des populations d’insectes
Le frelon européen occupe une place primordiale dans l’équilibre de la nature et joue un rôle écologique essentiel souvent méconnu du grand public.
Sa fonction de prédateur généraliste contribue activement à la régulation naturelle des populations d’autres insectes. Une colonie moyenne peut chasser jusqu’à 97 000 insectes tout au long de son développement (bien que ce chiffre concerne principalement le frelon asiatique, le principe s’applique également au frelon européen).
Cette prédation massive aide à maintenir un équilibre écologique en limitant la prolifération d’espèces potentiellement nuisibles.
Le frelon européen s’avère particulièrement efficace contre les ravageurs des cultures et des forêts. Il est notamment un prédateur redoutable des chenilles processionnaires du chêne, dangereuses pour l’homme et destructrices pour les arbres, avec une seule colonie capable de capturer et dévorer des centaines de chenilles chaque jour.
En France, on estime que les frelons européens contribuent à la réduction de 30% des ravageurs dans les forêts de chênes. Il consomme également les fausses teignes de cire qui s’attaquent aux ruches, ce qui en fait paradoxalement un allié utile pour l’apiculture.
En régulant les populations d’insectes nuisibles, les frelons contribuent à protéger les cultures et les forêts, réduisant ainsi le besoin d’utiliser des pesticides. Cette fonction de régulateur écologique naturel est reconnue au point que certains pays, comme l’Allemagne, ont attribué au frelon européen le statut d’espèce protégée.
Pollinisation et services écosystémiques
Contrairement aux idées reçues, le frelon européen joue également un rôle dans la pollinisation. En butinant de fleur en fleur à la recherche de nectar pour se nourrir, il transporte du pollen et participe ainsi à la reproduction de nombreuses espèces végétales.
Cette pollinisation involontaire est essentielle à la production de fruits, légumes et graines. On estime que 80% des plantes à fleurs dépendent de la pollinisation par les insectes, dont les frelons européens jouent un rôle important aux côtés d’autres pollinisateurs.
Le frelon européen contribue également au cycle des nutriments dans l’écosystème. Ses excréments et les carcasses de frelons morts enrichissent le sol en azote et en phosphore, des éléments clés pour la croissance des plantes.
La présence de frelons constitue un indicateur de la santé de l’écosystème.
Place dans la chaîne alimentaire
Les frelons occupent une position stratégique dans la chaîne alimentaire, jouant à la fois le rôle de prédateur et de proie pour d’autres espèces.
Ils servent de source de nourriture importante pour de nombreux animaux, notamment certains oiseaux comme le guêpier d’Europe (Merops apiaster), la pie-grièche écorcheur, etc… D’autres prédateurs incluent les hérissons, les chauves-souris et divers mammifères.
Des mouches parasitoïdes (Conops vesicularis) peuvent parasiter les fondatrices au printemps, et des vers nématodes du genre Pheromermis parasitent les larves.
La disparition du frelon européen aurait des conséquences négatives sur la chaîne alimentaire et la biodiversité. Il représente également le dernier rempart naturel (par compétition) contre le frelon asiatique invasif.
Comportement et agressivité
Tempérament général
Malgré sa réputation intimidante et sa taille imposante, le frelon européen n’est pas un insecte agressif, ni un piqueur spontané.
Contrairement aux guêpes communes, il ignore la plupart des pique-niques et privilégie le vol de chasse plutôt que de s’approcher des humains.
Le frelon est généralement moins agressif que les guêpes et même plutôt craintif tant qu’il ne se sent pas menacé. Son comportement est souvent qualifié de presque pacifique.
En Allemagne, pays qui protège l’espèce depuis de nombreuses années, certaines personnes installent même des « boîtes à frelons » dans leur jardin, et certains cohabitent avec eux dans une pièce de leur maison. Cette observation démontre que la coexistence pacifique avec le frelon européen est tout à fait possible lorsqu’on comprend son comportement.
Circonstances de piqûre
Le frelon européen ne pique que dans des conditions particulières et suivant une séquence précise. Normalement, il ne pique pas pour se nourrir ni neutraliser ses proies. Sa grosseur, sa palette de couleurs aposématiques et son vol très bruyant suffisant naturellement à repousser ses ennemis.
Il pique pour se défendre principalement dans trois situations : défendre son nid dès qu’on approche à moins de 3 à 5 mètres, échapper à une manipulation directe (capture dans un store, une bouteille, etc.), ou protéger une proie fraîche qu’il transporte.
Avant de piquer, le frelon suit généralement une séquence d’intimidation : vol d’intimidation devant l’individu et choc sans piquer, frôlements répétés pour évaluer le danger, puis piqûre ciblée si l’intrus persiste.
Dans la pratique, si l’on s’éloigne lentement sans geste brusque, le frelon abandonne souvent la poursuite après une dizaine de mètres.
Le risque de piqûre intervient principalement lorsque le nid est dérangé, notamment lors de travaux de jardinage à proximité (taille de haie, tondeuse, marteau, tronçonneuse).
Le frelon réagit particulièrement aux chocs sonores et aux vibrations.
En Aquitaine, les urgences notent que seulement 7% des réactions sévères concernent le frelon européen, souvent après taille de haie à proximité d’un tronc creux.
Dangerosité de la Piqûre
La piqûre du frelon européen, bien que très douloureuse, n’est pas plus dangereuse que celle d’une guêpe ou d’une abeille.
L’excellente nouvelle est que son venin n’est pas forcément plus toxique, malgré les idées reçues selon lesquelles « trois piqûres suffiraient à tuer une personne ». Cette croyance populaire est totalement infondée.
Le dard du frelon européen, mesurant environ 6 mm en moyenne, n’est pas barbelé et peut donc infliger plusieurs piqûres successives, injectant chaque fois environ 0,5 mg de venin. Le venin contient de la mélittine et de la phospholipase A2, molécules proches de celles des abeilles, ce qui explique les allergies croisées.
Son énorme dard peut pénétrer profondément dans la peau et injecter son venin directement dans les vaisseaux sanguins, faisant que le poison agit plus rapidement.
Une piqûre unique sur un sujet non allergique se limite souvent à : rougeur, chaleur, œdème de 2 à 5 cm, avec une douleur brûlante de 5 à 10 minutes suivie d’un gonflement local.
La douleur cède généralement en une heure avec glace et antihistaminique. Les complications surviennent surtout après plusieurs piqûres (réaction toxique après 5-10 piqûres), en cas de piqûre au cou ou à la langue (risque d’œdème laryngé et de gêne respiratoire en moins de 30 minutes), ou chez les personnes allergiques (risque de choc anaphylactique).
Les allergies au venin de frelon, d’abeille et de guêpe sont généralement distinctes, et on ne réagit que très rarement aux trois venins d’insecte.
En cas de réaction grave, il est impératif d’appeler immédiatement le SAMU au 15 ou le 112.
Gestion des nids et interventions
Nécessité de destruction
Contrairement au frelon asiatique classé comme espèce exotique envahissante, le frelon européen n’est pas considéré comme nuisible.
Il ne faut détruire les nids de frelons européens que s’ils représentent un danger pour les hommes ou les animaux, notamment lorsqu’ils sont situés à proximité immédiate des habitations ou dans des lieux de passage fréquent.
Il ne sert à rien de détruire les nids difficiles à atteindre et loin des habitations, qui ne sont pas menaçants.
Détruire les nids en hiver n’est pas non plus utile, car ils se vident naturellement et ne seront pas réinvestis par une colonie (sauf rare exception). Certains pays protègent même l’espèce, et en Suisse, la Protection suisse des animaux indique que « les frelons sont très menacés et ne doivent être éliminés en aucun cas. Si un nid est vraiment gênant, il faut dans la mesure du possible faire appel à un spécialiste qui le transfèrera intact à un autre endroit ».
Approche professionnelle
Si la destruction s’avère nécessaire, il est vivement recommandé de ne pas intervenir soi-même au risque d’être victime de piqûres multiples.
Il faut faire appel à un professionnel de la destruction (comme ALLO FRELONS) ou contacter sa mairie qui saura renseigner sur les entreprises spécialisées du département.
Les techniciens interviennent avec le matériel de sécurité adapté (combinaison spéciale anti-frelons plus robuste qu’une simple combinaison d’apiculteur, masque, lunettes, gants) et les produits insecticides performants.
L’opération doit se dérouler à la tombée de la nuit ou au lever du jour pour que la quasi-totalité de la colonie soit présente dans le nid et puisse être éliminée. Contrairement au frelon asiatique strictement diurne, le frelon européen peut voler de nuit si le temps est humide et venteux, ce qui complique légèrement les interventions.
Aujourd’hui, les insecticides rémanents permettfnt de s’affranchir des horaires décalés.
Les meilleures techniques actuelles utilisent une perche télescopique injectant l’insecticide.
Il est important ensuite de descendre le nid et de le brûler pour que les oiseaux ne consomment pas le produit en ingérant les insectes morts. Il est possible de laisser le nid sur place après destruction car il est construit d’éléments naturels biodégradables. Il faut proscrire absolument la destruction mécanique des nids hors d’atteinte (lance à eau, fusil), car il est impossible ainsi de détruire toute la colonie, ce qui fait courir des risques pour le voisinage et entraîne la reconstruction immédiate d’autres nids à proximité.
Cadre légal et responsabilités
En France, le frelon européen n’est pas protégé au niveau national, contrairement à certains autres pays européens.
Depuis la loi du 14 mars 2025 concernant principalement le frelon asiatique, la règle est claire : la destruction du nid est à la charge du propriétaire ou de l’occupant. Si le nid se trouve dans le domaine public, c’est la mairie qui a la responsabilité de sa destruction. S’il est dans un domaine privé, la charge incombe au propriétaire ou locataire.
Si le nid met en péril la sécurité publique (proximité d’une école, d’un lieu de passage), le maire peut exiger l’intervention, et si rien n’est fait, la commune peut faire détruire le nid d’office aux frais du propriétaire. Certaines collectivités (communes ou communautés de communes) peuvent prendre en charge une partie ou la totalité des coûts de destruction.
Le tarif de base pour une destruction professionnelle se situe généralement autour de 90 € à 100 €, comprenant le déplacement et la destruction complète avec garantie de retour si le nid restait actif quelques jours après.
Statut de conservation et menaces
Protection dans certains pays
Le frelon européen bénéficie d’un statut d’espèce protégée en Allemagne depuis de nombreuses années, en reconnaissance de son rôle écologique bénéfique et de son caractère inoffensif lorsqu’il n’est pas dérangé.
En Suisse, bien que non explicitement protégé comme espèce unique, il bénéficie de la protection générale accordée à la faune indigène par la Loi sur la faune (LFaune) du Canton de Genève, qui stipule que « nul ne peut, sans droit, s’approprier ou détruire un animal appartenant à une espèce définie ».
En France, le frelon européen ne bénéficie d’aucune protection spécifique au niveau national. Cette absence de statut protégé contraste avec l’approche de certains pays voisins et reflète une méconnaissance persistante de son importance écologique.
Menaces potentielles
Bien que le frelon européen ne soit pas actuellement considéré comme menacé, plusieurs facteurs pourraient affecter ses populations à l’avenir.
La perte d’habitat, notamment la disparition des vieux arbres creux et des zones boisées en milieu rural, réduit les sites de nidification disponibles.
La concurrence avec le frelon asiatique, espèce invasive plus agressive et prolifique, pourrait exercer une pression sur les populations locales de frelon européen par compétition pour les ressources alimentaires. L’arrivée sur le territoire du frelon oriental, également cavernicole, rajoute également un danger de plus si on considère la concurrence sur les habitats.
Les campagnes de destruction non sélectives et le piégeage non ciblé destinés au frelon asiatique peuvent également affecter les populations de frelon européen, qui est capturé en tant qu’espèce non-cible.
L’utilisation d’insecticides dans l’agriculture et l’apiculture peut avoir des effets négatifs sur l’espèce.
Enfin, la méconnaissance du public et la peur injustifiée conduisent souvent à la destruction systématique des nids, même lorsqu’ils ne représentent aucun danger.
Particularités comportementales et adaptations
Activité nocturne
Une caractéristique remarquable et unique parmi les frelons présents en Europe est la capacité du frelon européen à voler la nuit, contrairement au frelon asiatique strictement diurne.
L’espèce vole d’ordinaire pendant le jour, mais également pendant la nuit si le temps est humide et s’il y a un peu de vent. On dit qu’il est nycturne.
Son activité nocturne explique pourquoi les frelons européens sont fréquemment attirés par les lumières artificielles le soir : fenêtres éclairées, lampadaires, lumières extérieures.
Il est rare de voir un frelon rentrer à l’intérieur des maisons le soir, attiré vers les fenêtres éclairées. Dans ce cas, il est recommandé d’éteindre la pièce où il se trouve et d’allumer l’extérieur de la maison pour le guider vers la sortie.
Cette particularité comportementale constitue un excellent critère d’identification : si vous observez un frelon actif la nuit, il s’agit certainement de Vespa crabro.
Adaptations écologiques
Le frelon européen démontre une remarquable capacité d’adaptation à différents environnements, comme en témoigne sa répartition géographique étendue de l’Europe tempérée aux climats continentaux d’Asie et son introduction réussie en Amérique du Nord.
Son régime alimentaire flexible, passant d’un comportement de prédateur carnivore pour les larves à un régime phytophage pour les adultes, lui permet de tirer parti de diverses ressources saisonnières.
La communication chimique au sein de la colonie, via les phéromones, permet à la reine de maintenir le contrôle de la reproduction des ouvrières et de coordonner les activités de la colonie.
Les frelons utilisent également des signaux visuels et vibratoires pour communiquer, notamment lors de la défense du nid.
Noms vernaculaires régionaux
Le frelon européen porte de nombreux noms vernaculaires selon les régions de France, témoignant de sa présence ancienne et de son intégration dans les cultures locales.
On l’appelle « cul jaune » dans l’Est de la France, « beurgot » (ou burgaud en occitan) dans le Sud-Ouest, « talène » en Suisse, « bombe » ou « cabridan » en Provence, « calavrone » en Corse, « lombarde » en Bresse et en Lyonnais, et « arcier » ou « guichard » dans la Nièvre et le Morvan. Cette diversité linguistique reflète la familiarité de longue date des populations rurales avec cette espèce.
Conclusion
Le frelon européen (Vespa crabro) représente un acteur écologique majeur et bénéfique de nos écosystèmes, bien loin de l’image négative véhiculée par les idées reçues.
En tant que plus grand hyménoptère social d’Europe, il assure des fonctions essentielles de régulation des populations d’insectes ravageurs, de pollinisation involontaire et de maillon dans la chaîne alimentaire. Sa présence contribue à maintenir l’équilibre naturel des forêts et des cultures, réduisant le besoin en pesticides et favorisant la biodiversité.
Contrairement au frelon asiatique invasif qui menace gravement les populations d’abeilles et la biodiversité, le frelon européen indigène ne s’attaque que très rarement aux abeilles et joue même un rôle de dernier rempart naturel contre son cousin asiatique par compétition.
Son comportement peu agressif, sa piqûre non plus dangereuse que celle d’une guêpe, et sa capacité à cohabiter pacifiquement avec l’homme lorsqu’il n’est pas dérangé en font une espèce avec laquelle la coexistence est non seulement possible, mais souhaitable.
La protection de cette espèce, comme le pratique l’Allemagne depuis de nombreuses années, devrait être encouragée en France.
Une meilleure connaissance du frelon européen par le grand public permettrait de réduire les destructions inutiles de nids et de favoriser une approche plus respectueuse de cet insecte remarquable. Dans un contexte de déclin généralisé des insectes, reconnaître et préserver le rôle du frelon européen constitue un enjeu important pour la conservation de la biodiversité et le maintien des services écosystémiques dont dépendent nos sociétés.
Alors, comment se débarrasser d’un nid de frelons? La solution: ALLO FRELONS, entreprise locale spécialisée dans le destruction des nids et essaims.
Quel est le prix d’une destruction de nid de frelons européens?
Le tarif d’intervention dépendra de la hauteur et de la zone géographique.
Nous convenons ensemble du jour de notre visite (1 à 3 jours de délais).
Plus d’infos sur les tarifs d’élimination des nids
Nous garantissons l’efficacité de toutes les interventions: si le problème persiste ou revient avant la fin de l’année, nous revenons à nos frais jusqu’à résolution complète.
Qui paye l’intervention de l’entreprise frelons?
En général c’est la personne qui en fait la demande. Pour le frelon commun européen, les mairies – sauf cas particulier – ne remboursent pas ni ne prennent pas à leur charge les interventions. Cette disposition spéciale est en général limitée à la destruction des nids de frelons asiatiques.
Il est par contre d’usage qu’entre un locataire et un propriétaire, la facture soit divisée en deux parts égales. Le locataire paye la main d’œuvre, et le propriétaire paye le produit.
Si le nid est situé chez mon voisin, ou sur une parcelle qui ne m’appartient pas dans les bois ou en forêt, je n’ai aucun moyen légal de le contraindre à le faire éradiquer. Par contre, s’il arrive un accident, il peut alors être pénalement responsable. Encore faudra-t-il que le plaignant prouve au tribunal que c’est bien un frelon du voisin qui l’a piqué.
Dernière modification le décembre 25, 2025 par Castagné Guillaume
