Scolopendre : tout savoir sur ce prédateur redoutable et utile à l’écosystème
I. Introduction
La scolopendre est une créature aussi fascinante que redoutée. Avec son allure préhistorique et ses nombreuses pattes, elle suscite souvent la curiosité autant que la crainte. Pourtant, derrière cette apparence intimidante se cache un prédateur efficace et essentiel à l’équilibre de nombreux écosystèmes. ALLO FRELONS vous propose aujourd’hui de plonger dans l’univers de ces étranges créatures afin de mieux comprendre leur rôle, leur mode de vie et les interactions qu’elles peuvent avoir avec les humains. Vous découvrirez pourquoi ces arthropodes jouent un rôle clé dans la nature et comment cohabiter sereinement avec eux. Certaines espèces, comme Scolopendra subspinipes, peuvent infliger une morsure douloureuse, bien que rarement dangereuse pour l’homme.
La scolopendre, appartenant au genre Scolopendra, est un myriapode chilopode réputé pour son corps allongé segmenté et ses nombreuses pattes. Principalement nocturne, elle est présente dans diverses régions du monde, y compris le sud de la France et le Vietnam. Les passionnés de faune peuvent consulter des informations et des photos de ces créatures sur des sites spécialisés ou visiter des sections dédiées comme au Muséum National d’Histoire Naturelle. Leur famille est particulièrement bien représentée dans les milieux tropicaux, où elles jouent un rôle crucial en tant que prédateurs de petites proies.
Qu'est-ce qu'une scolopendre ?
Une scolopendre est un arthropode appartenant à l'ordre des Chilopoda, qui comprend les mille-pattes
Où vit la scolopendre ?
Les scolopendres vivent principalement dans les forêts tropicales et tempérées, mais elles peuvent également être trouvées dans les déserts, les prairies et les jardins.
La scolopendre est-elle dangereuse pour l'homme ?
La plupart des espèces de scolopendres ne sont pas dangereuses pour l'homme, mais certaines espèces peuvent causer des douleurs et des rougeurs lorsqu'elles mordent ou piquent. Il est important de noter que ces réactions sont généralement temporaires et ne nécessitent pas de soins médicaux.
Comment se reproduisent les scolopendres ?
Les scolopendres se reproduisent sexuellement. Les mâles et les femelles se rencontrent pour s'accoupler, après quoi la femelle pond des œufs qu'elle protège jusqu'à l'éclosion.
Combien d'appendices ont les scolopendres ?
Les scolopendres ont 21 à 23 paires d'appendices, appelés pattes.
Peut-on avoir une scolopendre comme animal de compagnie ?
Il est possible d'avoir une scolopendre comme animal de compagnie, mais il est important de se rappeler qu'elles sont des animaux sauvages et qu'elles ont besoin d'un habitat approprié et d'un régime alimentaire adéquat pour survivre. Il faut savoir qu'elles peuvent causer des douleurs et des rougeurs lorsqu'elles mordent ou piquent. Il est donc recommandé de s'informer sur les besoins de l'espèce avant de l'adopter.
Comment reconnaître une scolopendre ?
Les scolopendres sont généralement de couleur marron foncé à noire, avec des rayures rouges ou jaunes sur leur dos. Elles ont 21 à 23 paires de pattes, une tête avec des antennes et des mandibules.
Les scolopendres sont-elles utiles ou nuisibles ?
Les scolopendres peuvent être utiles dans certaines situations, car elles mangent des insectes et d'autres petits animaux qui peuvent être considérés comme des nuisibles. Cependant, elles peuvent également causer des dommages aux cultures et aux jardins en mangeant des plantes et des racines.
Comment se débarrasser des scolopendres ?
Il est possible de se débarrasser des scolopendres en utilisant des pièges, des répulsifs naturels ou des insecticides. Les scolopendres sont des animaux protégés, il est donc important de se renseigner sur les méthodes permises pour éviter toute violation de la loi.
Y a-t-il des scolopendres venimeuses ?
Oui, certaines espèces de scolopendres peuvent causer des douleurs et des rougeurs lorsqu'elles mordent ou piquent. Ces réactions sont généralement temporaires et ne nécessitent pas de soins médicaux, mais il est important de consulter un médecin en cas de réaction allergique ou si les symptômes persistent.
Les scolopendres sont-elles des animaux sociaux ?
Non, les scolopendres sont des animaux solitaires et ne vivent pas en groupe.
Quelle est la durée de vie d'une scolopendre ?
La durée de vie d'une scolopendre dépend de l'espèce, mais en général, elle varie de 2 à 5 ans.
Les scolopendres ont-elles des prédateurs naturels ?
Oui, les scolopendres ont des prédateurs naturels tels que les oiseaux, les grenouilles, les araignées et les reptiles qui les mangent.
Peut-on manger des scolopendres ?
Certaines cultures consomment des scolopendres comme aliment, mais il est important de noter qu'elles peuvent causer des douleurs et des rougeurs lorsqu'elles mordent ou piquent. Il faut donc s'informer sur les méthodes de préparation appropriées avant de les consommer et de se rappeler qu'il est illégal de manger certaines espèces protégées.
Les scolopendres ont-elles des bénéfices pour l'environnement ?
Les scolopendres ont un rôle important dans l'écosystème en tant qu'auxiliaires de contrôle des populations d'insectes et de petits animaux considérés comme nuisibles. Elles sont également un aliment important pour de nombreux prédateurs.
Est-il possible de domestiquer les scolopendres?
Il n'est pas vraiment possible de domestiquer les scolopendres car elles sont des animaux sauvages et ont besoin d'un habitat approprié et d'un régime alimentaire adéquat pour survivre. Elles peuvent causer des douleurs et des rougeurs lorsqu'elles mordent ou piquent. Il est donc recommandé de s'informer sur les besoins de l'espèce avant de l'adopter et de se rappeler qu'il est illégal de domestiquer certaines espèces protégées.
Les scolopendres ont-elles des bénéfices médicaux ?
Il existe des recherches en cours sur l'utilisation des propriétés pharmacologiques de la scolopendre pour traiter certaines maladies, comme les douleurs articulaires et les troubles de la coagulation sanguine. Cependant, il est important de noter que ces recherches sont encore en cours et qu'il n'y a pas encore de preuves concluantes sur l'efficacité de ces traitements. Il est donc important de consulter un médecin avant de prendre tout médicament ou produit à base de scolopendre.
II. Caractéristiques physiques
La scolopendre présente une anatomie remarquable, adaptée à son rôle de prédateur dans divers écosystèmes. Sa silhouette est longue, aplatie et segmentée, avec chaque segment portant une paire de pattes. Cette segmentation lui confère une flexibilité et une rapidité de déplacement qui en font une chasseuse redoutable. Le nombre de segments varie de 15 à 191 selon les variétés, bien que les variétés européennes, telles que Scolopendra cingulata, en possèdent généralement moins de 21.

La taille des scolopendres varie considérablement en fonction des espèces et des régions. Les variétés européennes mesurent en moyenne 10 cm, tandis que les espèces tropicales, comme Scolopendra gigantea, peuvent atteindre jusqu’à 45 cm. La coloration varie également, allant du brun terne au rouge vif, avec parfois des nuances verdâtres ou des motifs distinctifs qui offrent un camouflage efficace dans leur habitat naturel.
Un élément distinctif majeur est la présence des forcipules, des crochets venimeux situés derrière la tête. Ces appendices modifiés servent à injecter du venin dans leurs proies, les paralysant presque instantanément. Les antennes, très sensibles, lui permettent de détecter les vibrations et les changements chimiques dans son environnement, facilitant ainsi la localisation des proies et des cachettes. Il est parfois possible de consulter des études sur les effets de cette toxine dans des lignes scientifiques spécialisées.
Les scolopendres s’adaptent aux conditions environnementales locales. Les variétés tropicales arborent des segments plus longs et des teintes vives, tandis que celles des zones tempérées adoptent des morphologies plus compactes et des couleurs sombres, favorisant leur discrétion. Ces adaptations assurent leur survie dans des habitats variés allant des forêts humides aux milieux arides et rocheux, renforçant ainsi leur rôle de prédateur clé dans l’équilibre des écosystèmes.
III. Habitat et répartition
Les scolopendres occupent une vaste gamme d’habitats à travers le monde, avec une présence marquée dans les zones tropicales et méditerranéennes. Elles prospèrent particulièrement en Asie du Sud-Est, en Amérique du Sud et autour du bassin méditerranéen, mais elles sont également observées dans certaines régions tempérées et désertiques. Des informations précises sur leur répartition géographique peuvent être trouvées dans divers portails de biodiversité ou consultées à travers des références spécialisées.
Leur habitat de prédilection comprend des micro-habitats tels que les forêts, les zones rocheuses, les grottes, ainsi que sous les pierres et les écorces. Elles s’installent également dans les zones sèches où elles trouvent refuge dans des fissures ou sous des débris organiques. Certaines espèces s’adaptent aux milieux urbains, s’abritant dans les maisons, en particulier dans les caves, les greniers et les salles de bain. Il est possible de consulter des études sur ces adaptations dans des lignes de recherche sur les arthropodes.
Elles privilégient les environnements chauds et humides, conditions essentielles à leur survie. L’humidité favorise leur activité nocturne et leur permet de conserver l’hydratation nécessaire pour éviter la dessiccation. En période de sécheresse, elles se réfugient dans des lieux frais et mouillés pour limiter les pertes d’eau. Certaines familles de scolopendres sont particulièrement bien adaptées aux forêts ou aux milieux souterrains, où elles se dissimulent efficacement sous des structures naturelles.
Le climat influence fortement leur comportement et leur répartition. Dans les régions tempérées, elles sont plus actives au printemps et en été, tandis que durant l’hiver, elles se dissimulent profondément sous terre ou dans des structures isolées pour échapper au froid. Cette capacité d’adaptation leur permet de coloniser une diversité d’environnements, garantissant leur succès en tant que prédateurs opportunistes.
IV. Comportement et alimentation
Les scolopendres sont des prédateurs redoutables, principalement actifs la nuit. Leur régime alimentaire est varié et comprend des insectes, des araignées, des petits rongeurs, des lézards et parfois même de jeunes serpents. Grâce à leur rapidité et à leur agilité, elles traquent et capturent leurs proies avec une grande efficacité. Des informations sur leur comportement de chasse peuvent être trouvées dans certains portails dédiés à l’étude des invertébrés ou consultées dans des publications spécialisées.
Lorsqu’une scolopendre chasse, elle utilise ses forcipules pour injecter un venin paralysant. Cette toxine agit rapidement, immobilisant la proie en quelques secondes. Une fois neutralisée, la proie est consommée immédiatement. Cette technique de chasse lui permet de s’attaquer à des proies parfois plus grandes qu’elle, ce qui est bien documenté dans des muséums où certaines pièces de grandes espèces comme Scolopendra gigantea sont exposées.
La vie nocturne des scolopendres leur confère un avantage stratégique : elles évitent ainsi les prédateurs diurnes tout en profitant d’une abondance de proies actives la nuit. Cela leur permet de limiter les risques tout en maximisant leurs opportunités de chasse.
Cependant, elles doivent faire face à la compétition d’autres prédateurs nocturnes tels que les araignées et les scorpions. Ces rencontres peuvent parfois aboutir à des combats, la scolopendre étant bien souvent victorieuse grâce à sa rapidité et la puissance de son venin. Certaines études indiquent que la taille et la robustesse des scolopendres influencent ces affrontements.
Leur rôle dans l’écosystème est essentiel. En régulant les populations d’insectes et autres invertébrés, elles contribuent à maintenir un équilibre naturel, jouant ainsi un rôle clé dans la chaîne alimentaire. Les familles de scolopendres participent donc activement à la santé des écosystèmes.
V. Reproduction et cycle de vie
Si vous n’avez pas le temps de tout lire: résumé
Les scolopendres se reproduisent par fécondation externe, où les mâles déposent des spermatophores que les femelles collectent. Après la ponte, la femelle protège ses œufs jusqu’à l’éclosion, et les juvéniles grandissent en passant par plusieurs mues.
Reproduction des Scolopendres
Prélude à la Reproduction
Les scolopendres, des arthropodes fascinants, se reproduisent sexuellement. Les mâles et les femelles se rencontrent pour s’accoupler, mais la fécondation se fait de manière indirecte et externe. Le mâle dépose des spermatophores, des structures contenant des spermatozoïdes, sur le sol ou sur une toile de soie qu’il tisse. Ensuite, il guide la femelle vers ces spermatophores pour permettre la fécondation.
Ponte et Protection des Œufs
Après la fécondation, la femelle pond ses œufs dans une cavité soigneusement creusée. Elle entoure ces œufs avec son corps pour les protéger des prédateurs et de l’humidité excessive, restant immobile jusqu’à leur éclosion. Ce comportement maternel est rare chez les invertébrés et est particulièrement observé dans certaines familles vivant dans les forêts tropicales.
Éclosion et Cycle de Vie
Les œufs éclosent après quelques semaines, et les juvéniles naissent avec peu de pattes, développant davantage leurs pattes lors de plusieurs mues au cours de leur croissance. Ce processus peut s’étendre sur plusieurs années, et en moyenne, une scolopendre peut vivre jusqu’à 7 ans, bien que certaines espèces tropicales vivent plus longtemps.
Fécondation et Spermatophores
Chez les scolopendres, la fécondation s’effectue via le spermatophore, une méthode traditionnelle chez les myriapodes. Les mâles créent ces structures complexes dans leurs voies génitales postérieures, qui sont ensuite déposées sur une toile filée par le mâle. La femelle récupère ensuite ces spermatophores, permettant ainsi la fécondation.
Spécificités de la Reproduction
Les scolopendres présentent des particularités fascinantes :
- Spermatogenèse : Les scolopendres produisent deux types de spermatozoïdes, un petit et un grand, ce qui peut influencer le sexe de la progéniture. Les spermatozoïdes de grande taille pourraient donner naissance à des femelles, tandis que les plus petits donneraient naissance à des mâles.
- Accouplement et Comportement : Bien que l’accouplement direct ne soit pas observé chez les scolopendres, certains myriapodes comme les diplopodes pratiquent un véritable accouplement.
Informations Supplémentaires
La reproduction des scolopendres, bien qu’elle soit spécifique, montre des similitudes avec d’autres myriapodes. Les femelles prennent soin de leurs œufs jusqu’à l’éclosion, assurant ainsi la survie de leurs petits dans un environnement naturel souvent hostile. Les scolopendres sont utiles à l’écosystème en tant que prédateurs, mais leur présence peut parfois être perçue comme menaçante en raison de la douleur que peuvent causer leurs piqûres.
La reproduction des scolopendres est un processus captivant qui démontre leur instinct de survie sophistiqué. Chez ALLO FRELONS, nous possédons une expertise approfondie et une expérience de près de 20 ans dans l’étude et la gestion des nuisibles, garantissant des informations précises et fiables sur ces créatures fascinantes.
VI. Danger pour l’homme
La scolopendre, bien que discrète, peut représenter un danger pour l’homme. Si elle n’est généralement pas agressive, elle peut toutefois mordre lorsqu’elle se sent menacée ou manipulée. La morsure est douloureuse, semblable à celle d’une piqûre de guêpe, mais elle est rarement mortelle.
Sur la vidéo suivante, les crochets à venin appelés forcipules sont présentés en gros plan:
Les symptômes incluent une sensation de brûlure intense, rougeur et enflure autour de la zone affectée. Certaines personnes peuvent également ressentir de la fièvre légère ou des frissons. Dans de rares cas, des réactions allergiques sévères peuvent survenir, nécessitant une prise en charge médicale immédiate. Les enfants, les personnes âgées et les individus ayant des antécédents allergiques sont plus vulnérables. Certaines familles de scolopendres tropicales sont connues pour la puissance de leur venin.
Des cas notables de morsures ont été documentés, en particulier dans les zones tropicales où ces animaux atteignent des tailles impressionnantes. Certaines peuvent infliger des blessures suffisamment graves pour entraîner des hospitalisations. Il est conseillé de consulter des études spécifiques ou de rechercher des références locales pour mieux comprendre les risques dans ces régions.
Si vous vous faites mordre, il est recommandé de nettoyer la plaie à l’eau et au savon, d’appliquer du froid pour réduire l’inflammation et de surélever la zone touchée. Des analgésiques ou des antihistaminiques peuvent être administrés pour soulager la piqûre et réduire les symptômes. Il est conseillé de consulter un professionnel de santé si les symptômes persistent ou s’aggravent.
La prévention est essentielle pour minimiser les risques. Évitez de manipuler ces animaux à mains nues, portez des gants lors de la manipulation de pierres ou de bois, et assurez-vous de bien sceller les fissures dans votre domicile pour empêcher leur intrusion. Une vigilance accrue dans les zones où elles sont fréquentes permet de limiter les interactions accidentelles.
Espèces similaires : la scutigère et autres
La scutigère véloce (Scutigera coleoptrata) est un autre myriapode fréquemment rencontré dans les habitations humaines. Contrairement à la scolopendre, la scutigère possède un corps plus court mais des pattes beaucoup plus longues et fines, lui donnant une apparence plus légère et rapide. Elle est souvent aperçue courant rapidement le long des murs ou des plafonds..
Bien que la scutigère puisse sembler effrayante, elle est totalement inoffensive. Elle joue un rôle bénéfique dans les maisons en chassant les insectes nuisibles tels que les mouches, les cafards et les araignées. Contrairement à la scolopendre, la scutigère ne mord pas et n’injecte pas de venin dangereux, ce qui en fait un allié précieux pour la régulation des populations d’insectes. Ce comportement contribue à maintenir un équilibre naturel dans les habitats humains.

Outre la scutigère, d’autres myriapodes tels que les mille-pattes (diplopodes) partagent des caractéristiques physiques similaires mais présentent des différences fondamentales. Ils se nourrissent principalement de matières végétales en décomposition et ne sont pas des prédateurs. Leur rôle écologique consiste principalement à recycler les matières organiques, contribuant ainsi à la santé des sols et à la préservation des pièces forestières.
La principale différence entre scolopendres et millepattes réside dans leur comportement : tandis que les scolopendres sont des chasseurs rapides et venimeux, les millepattes adoptent une démarche lente et passive, évitant la confrontation.
VII. Prévention et gestion des scolopendres dans l’habitat
Si vous résidez dans une région où les scolopendres sont présentes et que vous souhaitez limiter leur intrusion dans votre domicile, voici quelques mesures préventives à considérer :
- Réduction de l’humidité : assurez-vous que votre habitation est bien ventilée et que les zones humides, comme les salles de bains et les sous-sols, sont correctement aérées.
- Scellement des fissures : inspectez et colmatez les fissures et interstices dans les murs, les fondations et autour des portes et fenêtres pour empêcher leur entrée. Cette méthode est essentielle pour bloquer l’accès aux espèces de grande taille qui cherchent refuge à l’intérieur des habitations.
- Élimination des abris extérieurs : éloignez les tas de bois, les pierres et autres débris du périmètre de votre maison, car ils servent de refuges. Ces abris sont des micro-habitats où les scolopendres peuvent pondre leurs œufs et protéger leur progéniture des prédateurs.
- Utilisation de répulsifs naturels : certains répulsifs à base d’huiles essentielles (comme la lavande ou la menthe poivrée) peuvent être efficaces pour dissuader les scolopendres de s’introduire.
En cas d’infestation importante ou si vous découvrez des scolopendres de grande taille à l’intérieur de votre domicile, il est recommandé de faire appel à des professionnels de la gestion des nuisibles pour une intervention adaptée. Ces experts disposent des informations nécessaires pour identifier l’espèce et appliquer des solutions ciblées.
VIII. Rôle écologique et importance environnementale
Les scolopendres jouent un rôle essentiel dans la régulation des populations de nuisibles. En tant que prédateurs, elles chassent activement divers insectes, araignées et autres invertébrés, contribuant ainsi à limiter la prolifération de ces espèces. Leur présence permet de maintenir un équilibre et d’éviter que certaines populations d’insectes n’atteignent des niveaux nuisibles pour l’environnement ou l’agriculture. Ces arthropodes sont particulièrement efficaces dans des milieux humides ou forestiers, où la diversité de proies est abondante.
Dans la chaîne alimentaire, elles occupent une position de prédateur intermédiaire. Elles se nourrissent de proies plus petites tout en servant de repas potentiel pour des animaux plus grands, tels que des oiseaux, des reptiles ou certains mammifères.
La présence de scolopendres est souvent un indicateur de bonne santé environnementale. Elles prospèrent dans des habitats non pollués, riches en biodiversité et caractérisés par des écosystèmes équilibrés. Observer ces prédateurs dans la nature est donc un signe positif qui témoigne d’un environnement sain et peu perturbé par l’activité humaine.
IX. Tableau récapitulatif des caractéristiques de la scolopendre
Caractéristique | Scolopendre européenne | Scolopendre tropicale |
---|---|---|
Taille | Jusqu’à 10 cm | Jusqu’à 45 cm |
Couleur | Brun à rougeâtre | Couleurs vives, motifs distinctifs |
Habitat | Environnements humides et sombres | Forêts tropicales, zones rocheuses |
Régime alimentaire | Insectes, araignées, petits vertébrés | Insectes, petits rongeurs, jeunes serpents |
Rôle écologique | Prédateur régulateur des insectes | Prédateur clé des écosystèmes tropicaux |
Dangers pour l’homme | Morsure douloureuse mais non mortelle | Morsure plus intense, hospitalisation possible |
Longévité | 3 à 5 ans | Jusqu’à 7 ans |
Vitesse de déplacement | Moyenne | Très rapide |
Venin de la scolopendre tropicale
Leur venin, contient trois substances toxiques que sont l’histamine, la sérotonine et l’acétylcholine. Les réactions varient de la rougeur à la brûlure, en passant par l’oedème qui peut s’infecter et faire nécroser les chairs. Comme pour les guêpes et les frelons, le venin est thermolabile. Il se dégrade à température élevée. Après la morsure, chauffez donc la plaie avec de l’eau chaude ou succinctement avec une flamme de briquet.
Ensuite, il sera utile d’utiliser une poche de glace qui agira comme anti-inflammatoire, pour aider à résorber l’oedème.
Voici une vidéo qui présente la scolopendre géante d’Amérique du Sud:
X. Conclusion
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Nous rappelons que le traitement systématique de cet arthropode n’est pas recommandé. Les populations de Scolopendra cingulata sont de plus en plus rares. Ce mille-pattes est mis en danger par l’emploi des pesticides en agriculture et dans les jardins dans le sud de la France. Si la scolopendre disparaissait, toute sa chaîne alimentaire en serait touchée.

Dernière modification le avril 10, 2025 par Castagné Guillaume

Animal très intéressant. Merci pour ces infos